La Cité du Soleil 2

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La Cité du Soleil 2 par Paul Lafargue. 

4.

Les Solariens pensent que l’enfant appartient à la société. « Ils refusent à un homme le droit de posséder son enfant et de l’élever, ainsi que celui de se servir de sa femme, de son enfant et de sa maison, comme s’ils étaient sa chose. Ils affirment que les enfants doivent être élevés pour la conservation de l’espèce et non pour le plaisir d’un individu, ainsi que le soutient saint Thomas. C’est pourquoi ils font l’éducation des enfants en vue de l’intérêt de la communauté et non de celui de l’individu, si ce n’est en tant qu’il fait partie intégrante de la communauté. »

Ils reproduisent les mœurs des Spartiates. Ils commencent l’éducation des enfants pour ainsi dire avant leur naissance, avant même leur formation. Les femmes les plus belles sont choisies pour la reproduction ; et les couples reproducteurs sont formés d’après des règles philosophiques. Ils assurent que, chez eux, on n’a pas besoin de recourir aux subterfuges que Platon conseille aux magistrats de sa République de pratiquer pour la distribution des femmes, afin de ne pas exciter de jalousie, parce qu’ils n’éprouvent pas l’amour-passion, qui est remplacé par l’amitié. Charles Fourier pensait également que, dans son Phalanstère, l’amour devait s’apaiser ; du moins ce que les peuples christianisés appellent amour : car, aux débuts de l’humanité et jusqu’au Moyen-Âge, l’amour présentait des caractères différents. Les Solariens prétendent que, ce qui empêche le développement de l’amour exclusif pour une femme, c’est la beauté de leurs femmes, qui, toutes, sont également belles. Les exercices corporels, auxquels on les habitue dès l’enfance, leur donnent une brillante carnation et des membres robustes, élégants et agiles, et, par beauté, ils entendent la force et l’harmonieuse proportion du corps. Ils aiment la femme naturelle et non l’artificielle ; celle qui se teindrait, se farderait ou se grandirait par de hauts talons serait punie de la peine capitale : mais ils n’ont jamais eu la douleur d’édicter une si impitoyable peine, car aucune de leurs femmes ne songe à recourir à de tels artifices pour s’embellir, et en eut-elle le désir, qu’elle n’aurait pas le moyen de le satisfaire.

Campanella, qui a une âme compatissante pour les amoureux, ajoute que si, cependant, un individu est affligé d’un amour aveugle et exclusif pour une femme, on permet au couple de s’amuser, mais sous condition de ne pas procréer, afin de ne pas compromettre la race. Ces mœurs sexuelles, comme de juste, paraîtront le comble de l’immoralité aux Philistins des deux sexes qui ne connaissent l’amour que pour en avoir entendu parler dans les romans et les pièces de théâtre, qui se marient par intérêt et qui tempèrent les ennuis de l’amour conjugal par la prostitution : il semble que Campanella ait songé au scandale qu’il devait soulever, quand il écrivit son sonnet à Cupidon :

« Depuis trois mille ans, le monde adore un amour aveugle qui a des ailes et un carquois ; cet amour est devenu sourd et impitoyable ;

… Il est avide d’argent, il s’enveloppe de vêtements sombres : ce n’est plus un enfant nu, franc et loyal, mais un rusé vieillard, qui a cessé de se servir de flèches, depuis qu’on a inventé les pistoles. »

La famille individuelle ne peut exister avec de telles mœurs, puisqu’elle est basée sur la propriété et l’esclavage, ainsi que son nom l’indique [2]. Tous les habitants de la cité se considèrent comme faisant partie d’une seule famille : ceux qui sont du même âge s’appellent frères et sœurs et nomment pères et mères, ceux qui sont âgés de plus de 23 ans qu’eux, et enfants, ceux qui sont plus jeunes de 22 ans. Cette division de la communauté en couches génératrices que mentionne également Platon, n’est pas inventée à plaisir, puisqu’elle a été retrouvée chez les peuplades polynésiennes et, probablement, le philosophe grec, ainsi que Campanella, devait tenir le fait des récits de voyageurs. D’ailleurs, ce qu’il y a de remarquable dans les utopies de Platon et de Campanella, c’est que la plupart des institutions sociales et des mœurs qu’ils mentionnent et qui sont aux antipodes de celles de leur époque ne sont pas de pures imaginations, mais sont des réminiscences du passé. La femme Solarienne durant sa grossesse vit au milieu des statues des héros, pour s’inspirer de la perfection de leurs formes, ainsi que le faisaient les Athéniennes. On a une telle confiance dans cette influence artistique qu’on entoure de belles peintures de taureaux, de chevaux, de chiens et d’autres bêtes, les animaux reproducteurs. Les Solariennes, ainsi que les femmes sauvages, allaitent pendant deux ans leurs enfants et même plus longtemps si le médecin le juge nécessaire. On commence à enseigner les lettres aux enfants à partir de trois ans, en les faisant jouer dans les galeries où les alphabets sont peints sur les murs et à apprendre les sciences naturelles et pratiques à partir de six ans : on s’applique à donner à l’instruction un caractère de récréation. Les Solariens, malgré le peu d’estime qu’ils ont pour Aristote, emploient, cependant, la méthode péripatéticienne, car, c’est en se promenant que les leçons sont données ; jamais pendant plus de quatre heures par jour et par quatre professeurs différents, afin de tenir éveillée l’attention des enfants.

Ils apprennent toutes les sciences car, « celui qui ne sait qu’une science et n’a puisé ses connaissances que dans les livres est un ignorant et un maladroit. »

Afin de combiner la pratique à la théorie, ils emmènent les enfants dans les champs pour leur enseigner la minéralogie, la botanique, l’agriculture et l’élevage des bestiaux et les habituer aux fatigues afin de les rendre robustes et adroits de leurs membres. Les enfants vont tête et pieds nus, se baignent dans les fleuves, les filles aussi bien que les garçons et s’adonnent à la chasse pour se préparer à la guerre. Ils ne jouent ni aux dés, ni aux échecs, ni à aucun autre jeu assis ; tous leurs jeux sont des exercices corporels. « Ils font visiter aux jeunes gens les cuisines, les ateliers de cordonnerie, de métallurgie, d’ébénisterie, etc. », afin de leur donner une éducation technologique complète et leur fournir l’occasion de manifester en connaissance de cause leurs inclinations. Tout Solarien doit être capable d’exercer plusieurs métiers, qui ne sont pas héréditaires : Platon avait déjà protesté contre l’immobilisation d’une famille pendant des générations successives, dans un métier donné, ainsi que cela se pratiquait dans l’antiquité et au moyen-âge.

Un Solarien est d’autant plus estimé qu’il connaît plus de métiers divers ; aussi « se moquent-ils de nous qui considérons nos ouvriers comme ignobles et, comme nobles ceux qui ne savent rien faire et qui cependant vivent à l’aise, ayant des esclaves pour satisfaire leurs passions et s’occuper de leurs plaisirs ; c’est ainsi que, comme dans une école de vices, nous formons les paresseux et les méchants qui sèment la ruine dans la société. »

Les mêmes moyens de développement sont mis à la disposition de tous les enfants ; et les inégalités qui se produisent dans leurs capacités intellectuelles et leur habileté physique ne sont pas dues à des différences d’éducation, comme c’est le cas chez les Européens, mais à des différences naturelles. Les Solariens s’étudient à utiliser tout le monde suivant leurs capacités intellectuelles et physiques : les inintelligents sont particulièrement destinés aux travaux des champs, les mutilés et les difformes sont également employés, les boiteux comme surveillants, les aveugles comme trieurs de crin à rembourrer les fauteuils, etc. « Il n’y a pas de défaut physique, si ce n’est l’extrême vieillesse, qui puisse empêcher de rendre des services à la communauté. »

Tout travail utile est noble, « aucun Solarien ne peut s’imaginer qu’il soit déshonorant de servir à table, de préparer les aliments ou de labourer le terre. Ils nomment exercice tout travail et ils prétendent qu’il est aussi honorable de faire un travail utile que de marcher avec ses pieds, de voir avec ses yeux, de parler avec sa langue, en un mot de remplir n’importe quelle fonction naturelle… Aussi s’empressent-ils à accomplir la tâche qui leur est assignée et mettent-ils leur orgueil à bien la remplir. » La production est si bien réglée, qu’ils n’ont besoin d’exiger plus de quatre heures de travail par jour de toute personne valide : le reste du temps est consacré au repos, à l’instruction et à l’amusement. Les travaux les plus pénibles et les plus dangereux sont considérés les plus honorables.

Le travail agricole est une fête : aux jours fixés, ils quittent, tout armés, la ville en grande troupe, drapeaux déployés et musique en tête pour labourer, semer et récolter. Au Pérou, avant que les barbares chrétiens d’Europe ne vinrent détruire le merveilleux royaume communiste des Incas, un tiers des terres arables était réservé au Soleil, leur Dieu ; leurs récoltes, après avoir servi à l’entretien du culte, étaient distribuées aux familles ; ces terres étaient cultivées par toute la population, parée de ses vêtements de fête et chantant des hymnes en l’honneur des Incas. Campanella devait avoir lu des récits sur cet étrange pays, découvert au commencement du XVIe siècle : peut-être lui ont-ils inspirés un certain nombre de détails et même le nom de sa cité. Différents faits semblent prouver qu’il était très au courant des habitudes et des mœurs des peuplades de ces pays nouveaux : – en voici un ; le sauvage débarrasse le champ qu’il va ensemencer de toute ordure, qui, selon lui, corromprait la semence ; les Solariens pensent de même. « Ils ne fument jamais leurs champs, car ils croient que le fruit est affecté par la pourriture du fumier et qu’il ne fournit qu’une nourriture pauvre et peu réconfortante ; comme les femmes qui ne sont embellies que par le fard et le manque d’exercice ne produisent que des enfants faibles. »

Les Solariens ont des machines pour les aider dans leurs travaux agricoles, entre autres, un chariot à voiles progressant même contre le vent grâce à un jeu de roues. Ils possèdent aussi des navires qui marchent sans voiles et sans rames, mus par un mécanisme ingénieux.

Utopiae insulae forma, Thomas Moore, 1518.

5.

Les Solariens vivent en commun ; ils couchent dans de vastes dortoirs et mangent dans des réfectoires ; les hommes d’un côté et les femmes de l’autre ; le service des tables est fait par des jeunes gens, âgés de moins de 20 ans. Les repas se prennent en silence, tantôt un jeune homme lit à haute voix, tantôt d’autres chantent et jouent des instruments de musique. Des médecins règlent la nature des aliments suivant les âges et les saisons : la nourriture est très variée. Ils avaient songé à être végétariens ; mais ils ont reconnu la nécessité d’ajouter la viande aux légumes. Le nombre des repas varie selon les âges ; les adultes en prennent deux, les vieillards trois et les enfants quatre ; ils commencent à dix ans à boire le vin dilué d’eau, les vieillards le consomment pur.

Ils sont d’une propreté méticuleuse ; ils ont, en effet, le temps de soigner leur corps ; ils se baignent souvent et renouvellent fréquemment leur linge, qui est lavé avec de l’eau « filtrée dans des tubes remplis de sable. » Ils font un grand usage de parfums ; ils se frottent d’huile et de plantes aromatiques, et mâchent tous les matins du fenouil, du thym et du persil pour embaumer leur haleine. Les hommes et les femmes portent le même costume « propre à la guerre », avec cette seule différence que la tunique des hommes s’arrête au-dessus du genou et que celle des femmes descend un peu au-dessous. Les Solariens établissaient l’égalité des sexes, en détruisant l’inégalité qu’on avait pris des siècles à élever entre eux, par la différenciation des occupations, des fonctions sociales et domestiques, des vêtements, des habitudes, et des mœurs. Ils détestent « ainsi que le fumier le noir, la couleur favorite des Japonais » : tous les vêtements qu’ils portent dans l’intérieur de la cite sont blancs, et ceux qu’ils mettent pour l’extérieur sont rouges [3]. Les habillements sont de soie et de laine. Marco Polo dit que les Tartares de Chine mettaient le premier jour de leur an des vêtements blancs en signe de bonheur ; le cheval blanc était l’emblème allégorique de l’ordre des Dominicains auquel appartenait Campanella, qui a pris divers détails dans les récits de l’aventurier vénitien ; la construction de sa cité ressemble à celle du palais de l’empereur à Combaluc, le nom tartare de Pékin.

La vie abondante, hygiénique, entrecoupée de travaux et de plaisirs physiques et intellectuels, sans inquiétude du lendemain et sans préoccupation d’aucune sorte que mènent les Solariens, les rend robustes et sains. Le seul mal qui les frappe souvent est l’épilepsie ; il est vrai que c’est « la maladie des hommes supérieurs, d’Hercule, de Scott, de Socrate, de Callimaque et de Mahomet » : ils la guérissent par des prières et des exercices gymnastiques appropriés. Leur thérapeutique est aussi originale que simple : elle prescrit surtout les bains de lait et de vin, le séjour à la campagne, l’exercice modéré et gradué, la musique et la danse. Avant les Solariennes, les femmes de Lacédémone baignaient leurs nouveau-nés dans du vin pour les rendre robustes, et Démocrate, à ce que l’on rapporte, guérissait les coliques néphrétiques et la sciatique avec des airs de flûte.

6.

Les Solariens ne préviennent la formation de familles individuelles, en mettant à la charge de la société l’éducation et l’entretien des enfants, que pour maintenir la communauté des biens, « car la propriété privée n’est acquise et garantie que parce que chacun de nous possède pour lui seul sa maison, sa femme et ses enfants. » Aussi toutes « les choses sont en commun chez eux et sont distribuées à tous par les magistrats. Les arts, les honneurs, les plaisirs, sont communs à tous et tout est si bien réglé que personne ne peut rien accaparer pour son usage individuel. » Bien qu’ils n’adorent pas le Dieu des Catholiques, ils lisent les écrits des Pères de l’Église, dont ils se plaisent à citer les opinions à l’appui de leurs mœurs communistes ; ils rappellent que Tertullien rapporte que les premiers chrétiens mettaient tout en commun et que saint Clément, « d’accord avec les enseignements des apôtres et de Platon, pensait que l’on devait avoir la communauté des femmes, ainsi que celle des biens. »

Les Solariens connaissent aussi les objections contre le communisme, que depuis l’antiquité greco-latine se transmettent religieusement les défenseurs de la propriété privée : elles les font sourire de pitié. A Aristote disant à Platon que dans une société communiste personne ne voudra travailler et tout le monde voudra vivre sur le travail d’autrui, comme le font de nos jours les capitalistes et leurs sycophantes, ils répondent en montrant leur cité à laquelle tous les habitants sont plus dévoués que jamais les Romains ne l’ont été à leur patrie. Saint Augustin prétend que l’amitié ne peut exister dans une société communiste, parce que les amis ne sauraient se procurer des avantages mutuels. Ce saint-là, qui croyait l’esclavage d’institution divine, comme Aristote la pensait d’ordre naturel, avait une si piètre idée de l’amitié, qu’il ne la faisait reposer que sur l’intérêt : cette opinion est d’un véritable chrétien. Polo Ondegardo, un des jurisconsultes envoyés au Pérou par sa majesté très catholique pour défendre les intérêts de la couronne d’Espagne contre les féroces civilisateurs qui ravageaient le royaume des Incas, après avoir constaté « qu’il n’y avait pas d’Indien pauvre et nécessiteux » attribue au Diable l’invention de cette prévoyante administration communiste pour endurcir le cœur des enfants en les privant du devoir de soutenir leurs parents âgés et misérables et pour éteindre la charité, en dispensant ceux qui possèdent de faire l’aumône aux pauvres. Les Solariens ont une plus haute estime de l’amitié que saint Augustin, aussi la font-ils reposer non sur l’intérêt mais sur les dangers partagés dans les guerres et les joies goûtées ensemble dans les arts, les recherches scientifiques et les jeux, ainsi que sur le pitié que les infirmités et les souffrances inspirent. Bien loin de croire que l’intérêt doit être le lien qui réunisse les hommes, ils s’étudient à empêcher qu’une personne dépende d’une autre ou puisse en tirer un profit quelconque. Tous les Solariens reçoivent de la communauté tout ce dont ils ont besoin et les magistrats distributeurs prennent soin qu’aucun d’eux ne reçoive au-delà de ses besoins. Rien de ce qui est nécessaire n’est refusé à personne. « Ils sont riches parce qu’il ne leur manque rien ; et ils sont pauvres parce qu’ils ne possèdent rien : par conséquent ils ne sont pas esclaves des circonstances, ce sont au contraire les circonstances qui les servent. »

N’ayant pas de propriété privée, ils n’ont besoin ni de monnaie, ni de commerce ; cependant ils achètent des autres nations les objets qu’ils ne savent produire. « Mais comme ils ne veulent pas être corrompus par les vicieuses coutumes des marchands, ils ne trafiquent avec eux qu’aux portes de leur cité. »

Cependant ils tiennent en grand honneur l’hospitalité. « Ils sont polis et bons envers les étrangers qui les visitent ; ils les entretiennent aux frais publics : après leur avoir lavé les pieds, ils leur montrent la cité, leur donnent une place d’honneur au conseil et à la table commune, et choisissent des personnes pour être spécialement au service des hôtes. Si l’étranger désire devenir citoyen de leur ville, ils l’adoptent après l’avoir soumis à une épreuve de deux mois, l’un passé dans une ferme et l’autre dans la cité. »

La Cité du Soleil est ouverte à tous et Campanella convie tous les peuples de la terre à mettre en commun ce qui sert au développement matériel, intellectuel et moral des hommes pour « recommencer l’âge d’or. »

Retour à la première partie.

Plus sur le sujet :

Paul Lafargue, La Cité du Soleil 2, Campanella, Étude critique sur sa vie et sur la Cité du Soleil, 1895.

Illustration par Barbara A Lane de Pixabay

Notes :

[2] Le mot latin familia provient du mot famulus, esclave, qui, lui-même, dérive de deux mots osques, famel, esclave, et faama, maison ; le mari achetait sa femme, comme une esclave, et la renvoyait si elle ne remplissait pas sa fonction d’animal reproducteur.

[3] La couleur des vêtements avait une importance pour Campanella ; elle était un symbole Il dit dans une pièce de vers : « Un vêtement de deuil convient à notre siècle… Ce siècle a honte des couleurs riantes, car il pleure sur sa fin, sur la tyrannie qui a rempli son cours ; sur les fers, les lacets, les plombs, les embûches des héros sanguinaires et sur les âmes affligées des Justes … Cette couleur est encore l’emblème d’une folie extrême qui nous rend aveugles, ténébreux et méchants… J’entrevois un temps où l’on reviendra aux blanches tuniques, lorsque la volonté suprême nous aura tiré de cette fange. »

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