Une étude sur Ish et Isha

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Une étude sur Ish et Isha par Spartakus FreeMann. 

איש – l’Homme

Genèse II, 23.

Un homme, un mari, forme contractée de Enosh (אניש), fils de Seth. Mais Enosh désigne aussi l’homme ordinaire, l’homme profane pourrions-nous dire.

Nous remarquons dans le mot trois lettres époustouflantes : l’Aleph, le Yod et le Shin. Dans ce mot, nous avons aussi deux des « trois lettres mères ».

Remarquons que si nous enlevons le Yod, il reste Esh (אש), le Feu. Ish (יש) c’est l’existence, signifie aussi « il y a ». Ahee (אי) c’est la question « où », « d’où », « comment » ? L’homme est donc question comme cela était déjà suggéré par le nom Adam. Plus, le nom de l’homme pourrait vouloir dire « il y a question », « il y a un où et un comment » en lui… Question et cheminement sont induits par ce mot donc.

אי c’est aussi le diminutif de יהוה אלהים et donc, nous lisons dans ce nom Dieu-Shin. Ish est donc bien de la filiation divine de par son nom même. Ish c’est aussi le Yod masculin au cœur du Feu divin, signe du caractère primordial et essentiel de l’homme comme participant à la Création.

Si nous permutons les lettres nous obtenons Sheyaw (שיא) est le scribe de David ou encore l’excellence et Ya’ash (יאש), désespérer.

Guematria : Aleph = 1 ; Iod = 10 et Shin  = 300. Donc, 311. Et par réduction, 5 qui est le chiffre féminin certes, mais surtout le chiffre de l’homme et du souffle et de la lettre Hé, ה.

Jouons un peu : Aleph se décompose en deux Yod et un Vav, nous avons alors 26, יהוה ! Nous avons alors dans le nom de l’homme non seulement un des Noms de Dieu mais le Tétragramme lui-même comme initiale de l’homme.

אשה – la Femme

Genèse II, 22.

La femme, l’épouse. Dans le récit de la Genèse, c’est l’Épouse, femme de son Ish, Adam.

Premier sens donné c’est le Feu ! Et remarquons que le feu est bien présent dans l’homme et dans la femme si nous retirons le Yod de Ish et le Hé de Isha ! Et ces deux lettres retirées forment ensemble le mot « Yah », qui est l’un des Noms de Dieu ! On lirait alors le résultat comme « Feu de Yah », et cela nous renvoie directement au Cantique des Cantiques : « Pose-moi comme un sceaux sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras, car l’amour est fort comme la mort, dur comme l’enfer, ses brûlures sont des brûlures de feu, une flamme de Yah » (VIII, 6). Ce Cantique qui chante si magnifiquement les amours de l’époux et de l’épouse…

Mais יה en valeur développée ces lettres nous donnent : 20 pour le Yod (יוד) et 6 pour Hé (הא), donc 26, la valeur du Tétragramme et Moïse de Léon d’écrire à son sujet : « Bien que le secret de Yah est qu’il soit la moitié du Nom, néanmoins il est la plénitude de tout » (Sicle du Sanctuaire p. 282). « C’est avec Yah que Dieu a façonné les mondes » (Isaïe 26, 4).

Guematria = aleph = 1 ; Shin = 300 et Hé = 5 = 306. Nous avons en réduction 9 qui est le nombre de la fin de cycle. La création de l’épouse à partir du côté d’Adam représente la fin d’un cycle, cycle de solitude de l’homme, et le passage à un autre cycle, celui de l’union et de la formation du premier couple humain…

Maintenant, si nous unissons Ish et Isha nous obtenons comme valeur 617 = 14 = 5, le chiffre symbolique du microcosme. Ish et Isha sont bien le microcosme par l’essence numérique de leurs noms unis mais aussi par leur mission ici-bas… Pour finir, si nous unissons les valeur de יהוה et נחש (serpent de la Genèse) nous obtenons alors 26 + 358 = 384 = 15 = Yah = 6 = Macrocosme !

חוהEve

Ce nom se compose de trois lettres : le Heth, ח, le Vav, ו, et le Hé, ה. Il signifie Eve ou encore primitivement « la Vivante », ‘Hawwah. Ce nom, qui provient de la racine חוה qui signifie « respirer », est donné par Adam à son Isha car « elle est mère de tout vivant ».

Par la Guematria nous savons que ce nom a pour valeur 19 (Heth = 8, Vav = 6 et Hé = 5), et donc, par réduction, 10. Ceci marque l’accomplissement d’un cycle par la fonction d’Isha (qui était le 9) d’être mère de toute vie et donc d’être la source féminine et humaine de tous les vivants humains. Isha avant la « faute » n’était que latence d’un état définitif et d’une fonction définie. Par la « faute », il y a passage de l’inaccompli à l’accompli et cela nous est prouvé par la valeur même des mots.

‘Hawwah c’est aussi une crevasse, un lieu caché et qu’est la femme si ce n’est un trou insondable pour l’homme ? Si nous lisons à l’intérieur du mot, nous avons Heth, ח, « la barrière », Vav, ו, « et », Hé, ה, le « Souffle de Vie ». Double fonction donc de la « nouvelle » femme issue de la « faute ». Celle d’être le souffle dont émanent toutes les vie et celle d’être la barrière « à cause de qui » l’Éden est refusé. Signe aussi qu’il faut dépasser la barrière afin d’atteindre à la vie, au souffle. La graphie du mot est pleine d’enseignements également. Une quasi symétrie de deux lettres proches par leur graphie le Hé et le Heth, relié par un Vav qui, en hébreu, marque le lien. Passer la barrière, voir la force du Yod, constituant la naissance du Vav, descendre afin de nourrir le souffle du Hé. Tout un programme…

En qui concerne Adam, nous reportons au texte de Cirdec qui explique bien mieux que nous aurions pu le faire la signification de ce nom.

Plus sur le sujet :

Une étude sur Ish et Isha par Spartakus FreeMann. 

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