Etude de l’âme au sein de la Kabbale

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Etude de l’âme au sein de la Kabbale par Spartakus FreeMann. 

Introduction à la notion d’âme vue sous l’angle kabbalistique.

Nous présentons ici une petite étude sur l’âme et son sens donné par les kabbalistes : son origine, sa destinée, ses différentes parties :

Au sein de la Torah et jusqu’aux Prophètes, il n’y a pas de concept de vie après la mort. Le corps est enterré et disparaît. L’âme quant à elle remonte à son origine et cesse d’exister :

Ecclésiaste 12.7 : « Que la poussière retourne à la poussière, redevenant ce qu’elle était, et que l’esprit remonte à Dieu qui l’a donné ».

Job 7.7-9 : « Souviens-toi ô Dieu, que ma vie est un souffle : mon ? Il ne verra plus le bonheur ? La nuée se dissipe et disparaît : ainsi celui qui descend au Shéol n’en remonte plus ».

Définitions :

D’après la tradition biblique, l’être humain est à la fois terrestre et céleste. Son vêtement terrestre, ou corps, est constitué de poussière provenant de l’univers et son fondement céleste est insufflé par le divin. Quand il meurt, son vêtement et son fondement sont jugés ensemble, car ils constituent une seule entité.

Le corps n’est pour le Zohar qu’une enveloppe, qu’un simple vêtement. Toutefois, malgré cette enveloppe, les âmes peuvent voir les formes célestes et contempler la gloire de leur Maître (Zohar I, 38b)

Mais l’âme a diverses colorations ou nuances qu’on peut définir ainsi, selon le Zohar :

Les trois filaments de l’esprit (Zohar I, 62a – édition de Mantoue de 1560) « Et Noé engendra trois fils » (Gen. VI, 10) Rabbi Hiyya dit à Rabbi Yéhouda : Je vais te répéter ce que j’ai entendu dire à propos de ce texte. Cela peut se comparer à un homme qui était entré dans le fond d’une caverne, et en sortirent ensemble deux ou trois enfants fort différents de caractère et de comportement : l’un est plein de vertus, le second plein de vices, et la troisième, entre les deux. De même, il y a trois parties de l’esprit qui vont ici ou là, sont attirées vers trois mondes différents. Neshama (l’âme supérieure – l’âme sainte, qui est la forme intuitive la plus profonde qui conduit aux secrets de Dieu et de l’univers) jaillit et pénètre entre les défilés montagneux où elle est rejointe par roua’h (l’esprit). Puis, elle descend vers le bas où nephesh (l’âme vitale – l’âme animatrice que tout homme a reçue) rejoint roua’h, et les trois sont enroulés en un seul écheveau. Rabbi Yéhouda dit : Nephesh et roua’h sont enlacés, alors que neshama a sa demeure dans la nature intime de l’homme, en un lieu qui ne peut être connu ni découvert. Si un homme aspire à une vie pure, il y sera aidé par la sainte neshama, par laquelle il est purifié et sanctifié, et atteint au rang de saint. S’il n’aspire pas, au contraire, à devenir un juste et à mener une vie de pureté, il n’est pas animé par la sainte neshama mais seulement par les deux degrés de nephesh et roua’h. Bien plus, qui s’aventure dans l’impureté s’y enfonce de plus en plus, et l’aide céleste lui est retirée. Ainsi, chacun avance sur le chemin qu’il a choisi ».

Le plus haut degré de la foi (Zohar I, 83b)

« L’« âme » (nephesh) est intimement liée au corps qu’elle sustente et entretient ; elle est, en bas, le premier élan. Lorsqu’elle en est digne, elle devient le trône où siège l’« esprit » (roua’h), ainsi qu’il est écrit : « Jusqu’à ce que l’esprit se répande sur nous, d’en haut » (Isaïe, XXXII, 15). Et lorsque tous les deux, l’âme et l’esprit, se sont dûment préparés, ils sont dignes de recevoir l’« âme supérieure » (neshama) qui siège elle-même sur le trône de l’esprit (roua’h). L’âme supérieure domine tout, et ne peut être perçue. Il y a donc un trône sur un trône, et, au plus haut, un trône.

En scrutant ces degrés de l’âme, on parvient à pénétrer la sagesse suprême, et seule la sagesse permet ainsi de lier certains mystères. C’est à nephesh, l’élan d’en bas, que le corps est attaché, tout comme, dans la flamme d’une chandelle, la lumière obscure à sa base adhère étroitement à la mèche sans laquelle elle ne serait pas. Une fois allumée, elle devient un trône pour la lumière blanche au-dessus d’elle et, lorsque toutes deux se consument, la lumière blanche devient un trône pour une lumière à peine distincte, essence inconnaissable qui repose sur la lumière blanche ; ainsi le tout devient une lumière parfaite.

Il en va de même pour l’homme qui parvient à la perfection et qui est appelé « saint », ainsi qu’il est dit dans le verset : « Aux saints qui sont sur la terre » (Psaume XVI, 3). Et il en est de même dans le monde d’en haut. Ainsi, lorsque Abram entra dans le pays, Dieu apparut devant lui et Abram reçut le nephesh et en cet endroit il éleva un autel au degré correspondant (de divinité). Ensuite, il « partit, allant et se déplaçant vers le sud » (Gen. XII, 9), et il reçut le roua’h. Il parvint enfin, par neshama, au point suprême de l’adhésion à Dieu, et alors « il construisit un autel au Seigneur », ce qui indique le degré ineffable qui est celui de neshama. Voyant alors qu’il lui fallait se mettre à l’épreuve et passer par les différents degrés, il descendit aussitôt en Égypte. Là, il se garda de la séduction des essences démoniques et, après avoir été mis à l’épreuve, il retourna chez lui. De fait, il « remonta de l’Égypte» (Gen. XIII,1), sa foi affermie et assurée, et il accéda au plus haut degré de la foi. Dès lors, Abram connut la sagesse suprême ; il s’attacha à Dieu, et il devint la main droite du monde ».

Le Vol de l’âme, Louis Janmot, XIXe siècle.

Les trois aspects de l’âme (Zohar II, 141b)

« Les noms et les degrés de l’âme humaine sont trois : nephesh (« âme vitale »), roua’h (« esprit ») et neshamah (« âme supérieure »). Toutes les trois sont comprises l’une dans l’autre, mais elles ont chacune une demeure propre.

Tandis que le corps se décompose dans la tombe et se réduit en poussière, nephesh reste avec lui et parcourt ce monde, allant de-ci, de-là parmi les vivants, s’enquérant de leurs peines et intercédant en leur faveur, s’il en est besoin.

Roua’h se retire dans le Jardin de l’Éden terrestre. Là, cet « esprit », désireux de jouir des plaisirs du Jardin merveilleux, se drape de ce que l’on pourrait appeler un vêtement, d’une semblance, une apparence du corps dans lequel il séjournait ici-bas. Les jours de sabbath, de néomie et de fête, il monte jusqu’à la sphère céleste et en savoure les délices, puis il revient au Jardin. C’est pourquoi il est écrit : « Et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste XII, 7), aux temps fixés, comme nous l’avons dit.

Mais, neshamah monte aussitôt rejoindre sa place dans le domaine dont elle a émané, et c’est par elle que la lumière s’allume pour briller en haut. Ensuite, jamais elle ne redescend sur terre. En neshamah se réalise l’Un qui englobe tous les côtés, celui d’en haut et celui d’en bas. Et, tant que neshamah n’est pas montée pour s’unir au Trône, roua’h ne peut être couronné dans le Jardin d’en bas, et nephesh ne peut trouver le repos ; mais lorsqu’elle monte, ils trouvent le repos. Lorsque les enfants des hommes, dans la peine et la douleur, se rendent sur la tombe de ceux qui s’en sont allés, nephesh est réveillé et va faire lever roua’h qui, à son tour, réveille les patriarches, et ensuite neshamah. Et le Saint, béni soit-Il, a pitié du monde. Mais si neshamah, pour quelque raison, n’a pu remonter à sa place, roua’h, parvenant à la porte du Jardin d’Éden la trouve fermée ; incapable d’entrer, il erre solitaire et abattu. Nephesh, pendant ce temps, court elle aussi à travers le monde, et, voyant le corps qu’elle habitait autrefois dévoré par les vers et soumis au jugement de la tombe, elle s’afflige sur lui, ainsi que le dit l’Écriture : « Mais sa chair se lamente sur lui et son âme est en deuil » (Job XIV, 22).

Tous connaissent donc la souffrance jusqu’au temps où Neshamah est capable d’accéder à sa place d’en haut. Mais, alors, chacun des deux autres est uni à son juste lieu, car tous trois sont un, formant une unité, entrelacés par un lien mystique».

Ecoutons le Sepher ha-bahir :

frag 53 : « Et pourquoi l’or s’appelle-t-il Za Ha B (Zahav) ? Parce qu’il contient en lui les trois mesures (attributs) : le masculin, zakhar, celui-là même auquel il est fait allusion dans la lettre zaïn, première lettre du mot zahab. Le deuxième principe est celui de l’âme, symbolisée ici par le hé, l’âme est appelée par cinq noms (différents) : rouach, hayah (vivante ou principe de vie), yehida (unique, âme des âmes, le plus haut degré d’élévation que l’homme pourrait jamais atteindre), nefesh et neshamah. Quelle est sa fonction dans hé ? Elle constitue un trône pour zaïn, ainsi qu’il est écrit (Ecc. 5.7 « car un supérieur surveille un supérieur placé au-dessous de lui. » Quant à beth dans Zahab, elle garantit le maintien ou la durée des deux principes précédents, comme il est dit (Gen. 1.1 : Bereshit bara) ».

frag. 115 : « Et le cercle, que désigne-t-il ? Ce sont les points voyelles de la Torah de Moïse qui ont tous une forme circulaire ; ils remplissent, dans les consonnes, une fonction semblable à celle de l’âme dans le corps humain, qui cesse de vivre aussitôt que l’âme le quitte et qui ne peut accomplir aucun acte, grand ou petit, sans que l’âme vibre en lui. Il en est de même en ce qui concerne la voyelle. On ne peut pas prononcer une parole quelconque, grande ou petite, sans avoir recours à la voyelle ».

Frag. 118 : « La lettre Yod signifie : le monde fut créé par Dix Paroles. Et quelles sont-elles ? C’est la Torah de Vérité qui contient tous les mondes. Et la lettre Shin ? Il lui répondit : Elle est la racine de l’arbre, car Shin est d’après sa forme comme la racine de l’arbre ».

Frag. 119 : « Et qu’est cet arbre dont tu as parlé ? Il lui répondit : Toutes les puissances du Saint Béni soit-il, sont superposées et elles ressemblent à un arbre ; de même qu’un arbre produit ses fruits grâce à l’eau, de même le Saint béni soit-il, fait croître les forces de l’Arbre. Et qu’est l’eau du Saint béni soit-il ? C’est Hokhmah, et ce sont les âmes des justes qui prennent leur envol de la Source por aboutir au Grand Canal qui, lui, monte et adhère à l’Arbre… »

Frag. 157 : « Quelle est la huitième ? Le Saint béni soit-il, a un seul juste dans son monde qui lui est cher parce qu’il maintient le monde entier et qu’il en constitue le fondement. Et d’ieu le nourrit, le fait germer, l’élève et le préserve. Il est aimé et chéri en haut, aimé et chéri en bas. Il est redouté et majestueux en haut, redouté et majestueux en bas, beau et agréable en haut, beau et agréable en bas, il est le fondement de toutes les âmes (néphachot). Mais tu as dit : C’est la Huitième et tu as dit qu’il était le fondement des âmes, mais il est écrit (Exode 31.17) : au septième jour Il a chômé et repris haleine (va-yinaphach). Celle-ci est la septième, car elle équilibre les six autres qui se répartissent en deux groupes, trois au-dessus et trois en dessous, et c’est elle qui établit l’équilibre entre elles ».

Frag. 184 : « Pourquoi en récitant les bénédictions : qui nous a sanctifiés par ses préceptes et qui nous a ordonnés…, et nous ne disons pas ’…que tu nous as sanctifiés par tes préceptes et que tu nous as ordonnés’ ? Ceci nous enseigne que tous les préceptes sont contenus dans la ’Vie des Mondes’. L nous les a donnés dans sa miséricorde afin de nous sanctifier par eux. Peut-être en serons-nous dignes ! En vue de quoi ? Si nous en sommes dignes dans ce monde-ci, nous aurons le monde à venir qui est grand. Dans sa main se tient le trésor de toutes les âmes. Lorsqu’Israël est bon, les âmes méritent de quitter ce trésor. C’est ce qui fonde notre certitude que le fils de David (le Messie) ne viendra pas aussi longtemps que toutes les âmes ne seront pas ’épuisées dans le corps’. Que veut dire cela ? Dis-toi ceci : Toutes les âmes du corps de l’Homme (Adam). Les nouvelles âmes ne pourront quitter leur trésor que si le fils de David a le mérite de naître. Son âme neuve sortira alors ensemble avec les autres…. »

Frag. 196 : « Rabbah dit : Si les justes avaient voulu, ils auraient pu créer le monde. Et qu’est-ce qui les en empêcha ? ’Vos péchés’, ainsi qu’il est dit (Is. 59.2) : ’Mais ce sont vos péchés qui ont causé la séparation entre vous et votre d’ieu.’ N’était-ce vos péchés, aucune ’séparation’ n’aurait pu s’établir entre vous et lui. C’est ainsi que Rabbah créa un homme et l’envoya a Rabbi Zéra. Ce dernier lui parla, mais l’homme ne répondit pas. N’était-ce vos péchés, il aurait été capable de répondre. Et comment aurait-il pu ? Par son âme. L’homme a-t-il une âme qu’il pourrait transmettre à d’autres ? Oui, car il est écrit (Gen. 2.7) : ’et il insuffla en ses narines une âme de vie.’ L’homme a donc une âme de vie. N’était-ce vos péchés qui ont rendu l’âme impure, la séparation entre vous et lui n’aurait pas existé, ainsi qu’il est écrit (Ps. 8.6) : ’Tu l’as fait de peu inférieur aux Élohim.’ Que signifie de ’peu inférieur’ ? Cela signifie que l’homme a des péchés, tandis que le Saint béni soit-il n’en a pas. Loué soit-il et béni soit son Nom en toute éternité. Il est bien vrai que des péchés il n’en a pas. Mais le mauvais penchant vient quand même de lui. Dis plutôt : il venait de lui jusqu’à l’arrivée de David qui le tua. C’est ce que signifie ce verset (Ps. 109.22) : ’… et mon coeur est meurtri dans son sein.’ Aini parla David : ’puisque j’ai pu le vaincre, le méchant n’est pas accueilli par toi (Ps. 5.5). Par quel moyen l’a-t-il vaincu ? Par l’étude de la Torah, car il ne cessa de l’étudier jour et nuit, et ainsi lia la Torah d’en haut à Dieu. Quand un homme étudie la Torah pour elle-même, la Torah d’en haut s’attache au Saint béni oit-il. C’est ce que nous disons : ’ que l’homme étudie toujours la Torah, même dans un but intéressé. À force de l’étudier on finit par l’étudier pour elle-même.’ Cette Tora dont tu parles, qu’est-elle ? La Torah est une fiancée parée et couronnée en qui sont contenus tous les préceptes. C’est cela le trésor de la Torah et elle est la fiancée du saint béni soit-il… ».

Frag. 198 : « Pourquoi l’appelle-t-on Thamar (tamar signifie palmier) et pas d’un autre nom ? Parce qu’elle est femme. Tu penses au principe féminin ? Dis plutôt : ’Qu’elle contient le principe masculin et le principe féminin, car tous les palmiers contiennent à la fois le principe masculin et le principe féminin. Comment cela ? La loulab (branche de palmier) est le mâle et son fruit est mâle par sa présentation, mais il est femelle par son apparence intérieure. Comment cela ? Les graines sont, comme celles de la femme, fendues ; elles correspondent à la puissance de la lune en haut. Le Saint béni soit-il les créa mâle et femelle, ainsi qu’il est dit dans Gen. 1.27. Est-il possible d’affirmer de la sorte ? Mais il est écrit : ’Élohim créa l’homme à son image, et ensuite : ’je veux lui faire une autre semblable à lui’, puis, ’ il prit une de ses côtes et enferma de la chair à sa place.’ Observe ceci : Pour le récit de la création de l’homme, l’écriture emploie trois expressions différentes : ’former’, ’faire’ et ’créer’. L’expression ’faire’ est employée lors de la ’fabrication’ de l’âme – il la créa comme un composé de mâle et femelle – l’expression ’former’ est employée alors qu’il met l’âme à cheval sur le corps et qu’il rassemble l’esprit. Et d’où savons-nous que l’expression ’former’ est identique à ’rassembler’ ? Du verset Gen. 2.19 ’Et YHVH d’ieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux des cieux et il les fit venir vers l’homme afin de voir comment il les appellerait…’ C’est ce qui est écrit Gen 5.2 : ’masculin et féminin il les créa.’ Et il est écrit Gen 1.28 : ’Et Élohim les bénit’ ».

L’essence de l’âme comporte donc trois degrés et l’âme unie au corps n’est pas un principe simple, mais la réunion de trois éléments hiérarchisés : néfesh, rouah et neshamah.

« Néfesh » (souffle, esprit vital)est l’âme végétative de base, celle qui donne le mouvement au corps. Dans Genèse 1.20, on parle de « néfesh h’ayah » ou insufflation de la vie animale. Le Néfesh est souvent assimilée au sang.

« Rouah’ » est l’âme de l’esprit (esprit intellectuel), le souffle venant de Dieu. Dans Genèse 1.2, on parle de « rouah’ élohim mérah’éfet », le “souffle divin qui plane sur l’univers non encore formé”. En fait, il apparaît ici que l’âme est d’origine divine et l’être humain, en possédant l’âme « rouah’ », est donc créé à l’image de Dieu.

« Neshamah » est le Souffle d’En Haut. Il faut se référer à Genèse 2.7 où on parle de « nishmat h’ayim », « le souffle des deux vies », laissant entendre qu’il y a une autre vie ailleurs. Cet aspect de l’âme est celui qui rapproche le plus l’homme de son créateur et facilite le passage vers le monde intermédiaire. Neshamah est la brise odoriférante de l’aube qui caractérise le côté « lumineux » ou « numineux » de l’être. Neshamah correspond à l’essence divine purement spirituelle et demeure mystérieuse et inaccessible tel Dieu. Ses manifestations ne nous sont connues qu’au travers de notre corps dans ses divers mouvements.

Les trois aspects de l’âme ne sont que des « couleurs » donnant à l’être humain créé son identité et sa spécificité, l’âme étant en fait une et indivisible. Il y a des liens étroits entre ces trois nuances. Néfesh supporte et nourrit le corps, comme une mère porte son bébé : elle constitue un trône sur lequel s’appuie Rouah’ qui, lui-même, reçoit l’esprit supérieur Néshamah.

Ces trois aspects de l’âme trouvent leur image à travers les attributs divins (séfirot) rassemblés sur l’Arbre de Vie. Néfesh se situe dans Malkhut (o’lam hazé), Rouah’ dans l’attribut Tif’éret (la Beauté), Neshamah est dans l’attribut Binah, qui est le monde à venir (o’lam haba).

Il y a deux autres niveaux supérieurs de l’âme qui sont attachés à des attributs supérieurs et qui ne prennent leur coloration qu’après la mort : « h’ayah », la vivante, appartient à H’okhmah et « yéh’idah », l’âme unitaire, qui est déjà dans Kéter, antichambre du monde divin.

Métempsychose, transmigration et réincarnation sont des termes semblables pour signifier qu’une âme qui a déjà fait une vie dans un corps passe à un autre pour recommencer.

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