Etymologie du Nom Jehovah par Lazare Lenain. 

Contenant l’étymologie du nom Jehovah, avec l’explication des 12 havioth ڙڔڕڔ de ce nom mystĂ©rieux.

Ayant commencĂ© mon premier chapitre par l’alpha, je finis le dernier par l’îmĂ©ga ; c’est ainsi que tout doit commencer et finir…, sans quoi, tout est sans but et rĂ©sultat… Mon intention, dans cet ouvrage, est d’instruire mes FF… de leur ouvrir la voie qui conduit Ă  la LumiĂšre et Ă  la VĂ©ritĂ© : le tout pour la Gloire de l’Éternel GĂ©omĂštre et Grand Architecte de l’Univers…

« Jehovah dĂ©rive de la racine ڔڕڔ havah, qui veut dire il est, il a Ă©tĂ©, il a existĂ© ; ou bien de ڔڙڔ haiah, qui est la mĂȘme chose que le prĂ©cĂ©dent, Ă  la rĂ©serve que le premier est plus commun chez les ChaIdĂ©ens, et le second chez les HĂ©breux. Il dĂ©signe Celui qui est, l’Eternel ; c’est le vrai nom propre de Dieu, par lequel il est distinguĂ© des idoles qui ne sont que des choses feintes et n’existent point. Ce nom indique l’éternitĂ© de Dieu : la premiĂšre syllabe, Ś™ je, marque le temps futur ; la seconde, Ś” ho, le temps prĂ©sent ; et la troisiĂšme, Ś• vah, le temps passĂ©. Ce titre est donnĂ© Ă  J.-C., qui est, qui a Ă©tĂ©, qui sera. Il n’est aucun nom dans aucune langue des autres nations qui rĂ©ponde parfaitement Ă  celui-ci, qui exprime l’essence selon toutes les diffĂ©rences des temps ; car, comme a dit Aben-Ezra, sur le psaume 50, verset l, il marque l’éternitĂ© et l’immutabilitĂ© de Dieu. Ce nom est, nous le rĂ©pĂ©tons, de tous ceux de Dieu, celui qui lui est le plus propre, et le seul qui dĂ©signe expressĂ©ment et absolument l’essence ce de la MajestĂ© divine. Jehovah est composĂ© des seules lettres que les HĂ©breux appellent quiescentes, qui se reposent, qui n’ont point de mouvement, pour montrer que l’on ne trouve le repos qu’en Dieu et que l’on peut se reposer sur lui.

Il est probable que les Gentils ont appris quelque chose, par ouĂŻ-dire, touchant ce nom, et que de lĂ  ils ont appelĂ© leur Dieu Jupiter, qu’ils nomment Jovem Ă  l’accusatif, rĂ©pondant au nom Jehovah ; ainsi les Latins ont empruntĂ© leur nom commun et ordinaire de ce Jupiter ou Jovis (C’est ainsi que Priscianus soutient qu’on le nommait autrefois des HĂ©breux.) Car enfin quelle diffĂ©rence y a-t-il entre le Jovis des Latins et le Jehovah des HĂ©breux, ou plutĂŽt le Jehovih, comme il est Ă©crit en certains endroits de la Bible ? » [1]

C’est par ce nom que JĂ©sus-Christ faisait des miracles, chassait les dĂ©mons, et guĂ©rissait les malades [2] ; car ce grand nom mystĂ©rieux est la parole de M.’., qui n’a jamais Ă©tĂ© perdue. Cette parole est universelle, et elle produit toutes choses ; enfin c’est le Verbe [3], par lequel Dieu crĂ©a les cieux, la terre, et tout ce qui est contenu dans l’espace de son cercle infini, et il est formĂ© du commencement du Verbe, c’est-Ă -dire des premiĂšres lettres des quatre premiĂšres dictions du premier verset de la GenĂšse, chapitre II, d’aprĂšs le texte hĂ©breu.

Les cieux furent achevĂ©s le sixiĂšme jour Ś”Ś©ŚžŚ™Ś Ś•Ś™Ś›ŚœŚ™ ڔککڙ Ś™Ś•Ś HashamaĂŻm Vaiekoulou Hashishi Yom

Il rĂ©sulte de lĂ  qu’il ne faut jamais le prononcer inutilement ; l’Écriture Sainte nous l’enseigne elle-mĂȘme par ces paroles : Vous ne prendrez point en vain le nom du Seigneur votre Dieu, etc. Exode, chapitre 20, verset 7.

L’anagramme de ce nom en forme douze autres, appelĂ©s par les cabalistes les douze havioth ڔڕڙŚȘ ; ils correspondent chacun aux 12 signes du zodiaque, aux 12 heures du jour et de la nuit, aux quatre saisons, et aux quatre Ă©lĂ©ments. Les voici chacun dans leur ordre, tels qu’ils furent gravĂ©s sur les 12 pierres du rational du grand prĂȘtre. (Voyez Ă  ce sujet le 28e chapitre de l’Exode, verset 17 et suivants.)

ڙڔڔڕ ڙڔڕڔ ڔڔڕڙ ڔڕڔڙ ڔڕڔڙ ڕڙڔڔ ڕڔڔڙ ڕڔڙڔ ڔڙڕڔ ڔڙڕڔ ڔڙڔڕ ڙڕڔڔ

Ces douze noms correspondent à douze versets mystérieux de la Bible.

Les cabalistes tirent encore de ce nom mystérieux différents noms divins ; car étant écrit en hébreu, avec des lettres ponctuées et multipliées par 12, par 42 et par 72, on en forme le nom de 12 lettres, de 42 lettres, et de 72 lettres ; et toutes les lettres qui composent ces trois grands noms correspondent chacune à un nom particulier.

J’entrerai dans les plus grands dĂ©tails Ă  cet Ă©gard dans ma seconde Ă©dition, si l’on m’accorde l’avantage et la faveur d’accueillir ma premiĂšre.

Etymologie du Nom Jehovah

L’on voit sur le frontispice de ce livre la premiùre face du talisman de Jehovah, dont l’explication est contenue dans le premier chapitre, qui correspond à l’alpha.

Puisque j’en suis Ă  I’OmĂ©ga, je vais donner l’explication de la seconde face de ce talisman. Tous les cabalistes s’accordent Ă  dire que judas, surnommĂ© le MachabĂ©en, Ă©tant prĂȘt Ă  combattre contre Antiochus Eupalor [4], reçut d’un ange ce fameux signe ŚžŚ›Ś‘ par la vertu duquel ils dĂ©firent, dans un premier combat, 14 mille de leurs ennemis, et un grand nombre d’élĂ©phants ; et dans la seconde action, 35 mille.

Kachelstruktur, Roger Penrose, 1995. Photographie par Urs Schmid.

Ces quatre caractĂšres mystĂ©rieux ŚžŚ›Ś‘Ś™ sont formĂ©s des premiĂšres lettres des quatre dictions de ce verset de l’Exode ŚžŚ™ Ś›ŚžŚ™ŚŸ Ś‘ŚąŚœŚ™Ś ڙڔڕڔ. Il signifie en latin quis similis libi in fortibus, Domine ; et en français, qui est semblable Ă  vous parmi les forts, ĂŽ Seigneur ? Ces quatre lettres, rĂ©duites en nombre, donnent le nombre 72, qui est le nombre du triangle de Jehovah, et des 72 gĂ©nies qui sont revĂȘtus des 72 attributs de Dieu.

Ces caractĂšres mystĂ©rieux, ainsi que le nom Jehovah, doivent ĂȘtre contenus dans une croix, comme il suit :

Ensuite renfermez le tout dans un cercle autour duquel vous Ă©crirez le verset mystĂ©rieux indiquĂ© ci-dessus, avec les mots suivants : in hoc signo vinces. Ce talisman doit ĂȘtre composĂ© sous l’influence du Soleil (voyez page 141). Il sert pour opĂ©rer dans les invocations ; il a les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s que celui du Soleil.

Plus sur le sujet :

Etymologie du Nom Jehovah in La Science Cabalistique, Chapitre X, par Lazare Lenain, Paris, 1823.

Notes :

[1] Cette Ă©tymologie m’a Ă©tĂ© donnĂ©e par un savant distinguĂ©.

[2] Le pĂšre Kircher donne l’invocation des intelligences qui prĂ©sident aux quatre parties du monde, dans son ouvrage intitulĂ© : Oedipus Aegyptiacus, t. 2, p. 393, format in-folio, dans lequel il est question des miracles que JĂ©sus-Christ faisait par ce nom. Balthasar Beller, docteur en thĂ©ologie, raconte la mĂȘme chose dans son ouvrage intitulĂ© le Monde enchantĂ©, t. l, p. 181, Ă©dit. 1884.

[3] L’homme est le seul parmi les animaux qui a le pouvoir de la parole, qui est le verbe, par laquelle il peut adorer et louer Dieu dans toutes les langues possibles, et d’une maniĂšre digne de son crĂ©ateur. Il rĂ©sulte de lĂ  que c’est la preuve la plus sensible que nous sommes créés Ă  son image.

[4] Cornelius Agrippa, Philosophie Occulte, livre 3.

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