Martinez de Pasqually

Martinez de Pasqually par Constant Chevillon. 

L’homme dont je veux aujourd’hui vous retracer l’existence visible, la doctrine et les réalisations, a traversé le monde comme un météore. Un voile opaque recouvre ses origines et l’absorbe à l’heure de sa mort. On ignore à peu près tout de ses antécédents et sa postérité semble s’être engloutie avec lui dans un tombeau inconnu.

Cet homme, c’est Dom Martinez de Pasqually, plus connu dans les milieux occultistes sous le nom de Martinez Pasqually. Est-ce là son véritable patronyme ? On l’ignorera probablement toujours, car Martinez, pour dépister les curieux s’est décerné lui-même mille identités diverses. Il s’est fait appeler aussi Jacques Delivron, Joachim de la Tour, de la Case, de las Cases ou de las Casas… Son nom est aussi protéiforme que son esprit, mais historiquement, il est et restera Martinez de Pasqually.

Martinez de Pasqually par Constant Chevillon
Martinez de Pasqually

Jamais peut-être au cours des âges, une floraison d’illuminisme comparable à celle du XVIIIème siècle n’avait été enregistré. On vit tour à tour, ou simultanément : St Germain, Cagliostro, Dom Pernetty, Falck, Swedenborg, Weishaupt, l’Elias Artista de Hambourg, le groupe des Philalèthes, et cent autres… Des princes et des rois comme Frédérick de Prusse et Stanislas-Auguste de Pologne versèrent dans la science sacrée. Mais parmi ses figures titanesques de l’Occulte, aucune n’eut le relief et l’éclat de Martinez de Pasqually.

Quel était donc cet homme étrange et mystérieux ? Mille légendes ont couru et courent encore sur son compte. Sa race a été fortement discutée. On a prétendu qu’il était juif ou d’extraction sémitique orientale, portugais, espagnol, italien, allemand et enfin français. Était-il juif ?

Les tenants de l’opinion ont exploité comme preuve à l’appui le fait que son prénom était Joachim et que son habitat prolongé à Bordeaux se situait dans la rue judaïque, qui était une sorte de ghetto. C’est un raisonnement simpliste et sans consistance, d’autant plus que Martinez protesta toujours de sa catholicité, qu’il se maria à l’Église catholique, qu’il fit baptiser ses enfants et qu’il montra en diverses occasions ses billets de confession.

Était-il de famille juive convertie ?

C’est possible, mais rien ne le prouve et l’énoncer est une assertion gratuite.

Était-il français ?

C’est aussi improbable, car sa façon maladroite de manier notre langue – ce qui lui est véhémentement reproché par les voix de la critique – prouve le contraire. Il était très probablement espagnol. Ceci résulte de la patente maçonnique délivrée à son père par la grande Loge de Stuart en 1738, dont une copie fut déposée à la Grande Loge de France en 1763 par Martinez de Pasqually lui-même. D’après cette patente, le père de Martinez portait le titre d’Écuyer et était né à Alicante en 1671… Et ceci serait corroboré par les connaissances kabbalistiques approfondies de notre illuminé, car l’Espagne reste la patrie incontestable de la Kabbale moderne.

L’année de sa naissance est assez controversée, mais il est probable qu’elle se situe dans l’année 1710. Il naquit à Grenoble, ou tout au moins dans la région dauphinoise… D’où la tendance de certains historiens à le proclamer français.

Sa vie en quelque sorte publique est postérieure à 1750. Nous n’avons aucun renseignement sur la formation et les occupations de Martinez de Pasqually avant cette date. Ses disciples, même les plus aimés, comme l’Abbé Fournié, de Grainville, Saint Martin, Willermoz, ont tout ignoré de cette période. Aussi la légende eut et a beau jeu… On a fait voyager Martinez de par toute la terre.

Il serait retourné en Espagne (c’est probable, mais pas prouvé), il aurait visité l’Italie, l’Allemagne et les pays scandinaves, l’Angleterre, le proche, le moyen et l’Extrême-Orient… On a prétendu, et Papus s’en est fait personnellement l’écho, qu’il aurait été initié à Londres par Swedenborg. Or de tout ceci, rien n’est certain et aucun document historique ne peut-être fourni à l’appui de la moindre assertion. L’initiation swedenborgienne en particulier a été inventée de toutes pièces. Des recherches multiples ont été effectuées et aucune trace de la venue de Martinez de Pasqually à Londres n’a été découverte. Du reste, les similitudes de doctrines constatées entre le martinézisme et l’Église du prophète du Nord, s’expliquent facilement… Elles sont basées toutes deux sur la commune tradition retrouvée et rénovée à cette époque. Les occultistes savent à quoi s’en tenir et pas est besoin de faire appel ici à un contact entre les deux illuminés. L’esprit critique de Papus a été singulièrement en défaut, dans ce cas comme dans plusieurs autres. Bref, de tous les voyages, plus ou moins imaginaires que l’on prête à Martinez, un seul ne peut être sujet à caution, c’est celui qu’il fit en Chine… Car il dit en propres termes dans son traité de la réintégration qu’il a vu par lui-même les craintes des Chinois au sujet de certains êtres hideux, vraisemblablement des dragons.

À partir de 1754, Martinez avait alors 40 ans, son passage est relaté dans plusieurs villes du sud-est de la France. Il était alors en possession de ses théories principales, sinon « in extenso » et nettement formulées par écrit, du moins en puissance dans son esprit… Il commençait son apostolat, sa mission initiatique. On le voit tour à tour à Marseille, Avignon, Montpellier, Narbonne, Foix et Toulouse. On sait quand il arrive, on ne sait pas d’où il vient… On le voit partir, on ne sait pas où il va… C’est le mystère qui continue. En chaque ville où il s’arrête, Martinez fréquente les Loges maçonniques et là, il prêche sa doctrine, recueille des adhérents pour son Ordre des Élus Cohens. Nous verrons tout à l’heure la teneur des doctrines et le fonctionnement du Rite des Élus Cohens… C’est à dire des prêtres élus. En 1762, il est à Bordeaux… C’est là qu’il va s’établir et que pendant 10 ans, il rayonnera son influence, soit directement par lui-même, soit indirectement par ses disciples sur une grande partie de l’Occident Européen. Dès son arrivée, il s’affilie à la Loge « La Française », la seule alors en activité dans la ville. Il va la rénover, lui insuffler son esprit et lui donner de nouvelles constitutions sous le nom de la « Française Elue et Ecossaise ». Il la fera agréer par la Grande Loge de France en 1765 et établira en France, au moins, une dizaine de Temples Cohens sans compter les groupes incomplets. Ses disciples sont nombreux et de qualité, car il s’adresse à la seule élite. Citons parmi eux de Grainville, de Lusignan, Saint Martin, Bacon de la Chevalerie, Willermoz, de Ségur, l’abbé Fournié, l’abbé Rosier, Cazotte, du Chanteau, d’Holbach, du Ray d’Hauterive, le prince de Hesse-Cassel, Lavalette de Lange, le baron de Gleichen, etc., etc.

En 1767, Martinez donne à son Ordre une forme administrative en créant le suprême tribunal de Paris avec Bacon comme substitut, de Loos, du Guers, de Lusignan et Faugier. Cette même année, il se marie avec la nièce d’un ancien major du régiment de Foix, Melle de Colas de Saint Michel qui lui donna deux fils, l’un en 1768, l’autre en 1771. Mais ces deux enfants disparurent probablement pendant la période révolutionnaire, sans laisser de traces. L’année 1768 fut particulièrement brillante pour l’Ordre des Élus Cohens. À cette date, en effet, L.C. de Saint Martin entre dans l’intimité de Martinez et J.B. Willermoz est ordonné Réaux-Croix par Bacon de la Chevalerie. L’influence de ces deux hommes fut énorme, car par eux, l’enseignement du Maître a été transmis à la postérité. Les années suivantes furent moins fécondes et surtout plus agitées. En 1769, du Guers, un des disciples favoris de Martinez, se révolte contre lui et le couvre d’opprobres…, il faut même aller devant la Justice pour mettre fin aux calomnies et aux accusations tendancieuses. L’expulsion de du Guers ne ramena pas pour autant la paix…, les adeptes, et surtout les R+ se plaignent amèrement d’être laissés sans directives et de tout ignorer des doctrines suprêmes dont la révélation leur a été promise. Ils réclament souvent avec véhémence, Bacon de la Chevalerie en tête, qui reprend à son compte les attaques de du Guers. La raison de cette levée de boucliers est simple et quelque peu plausible. Martinez, malgré son génie initiatique, travaille par tempérament dans l’incohérence et il exprime difficilement ce qu’il conçoit à la perfection. Il a donc négligé de rédiger ses enseignements essentiels… Il ne laisse apercevoir à ses disciples anxieux que des lueurs dans la nuit. La lutte est longue et parfois douloureuse, mais Martinez finit par s’imposer. Il réagit contre son indolence naturelle… Les instructions se suivent plus régulièrement, et Willermoz en particulier se voit gratifié d’une volumineuse correspondance cérémonielle. Puis en 1771, St Martin quitte définitivement la carrière militaire, il devient le secrétaire de Martinez. Sous l’impulsion de cet esprit ordonné, de cette intelligence lucide, le maître travaille pour ainsi dire, jour et nuit. Les rituels des divers grades sont écrits, les catéchismes paraissent, et le livre de la réintégration des êtres, cet exposé parfois magistral et souvent nuageux de la doctrine martinéziste, est mis en chantier. Sa rédaction, hélas, est interrompue par le départ de Martinez, et il ne l’a jamais achevé. En 1772, en effet, Martinez s’embarque pour St Domingue. Il devait y recueillir un héritage. Il avait dans cette île des parents plus ou moins proches, mais leur identité est restée inconnue et personne n’a jamais tenté de sonder le mystère de cette parenté qui eut pu sans doute jeter quelque lumière sur les origines du Maître. A St Domingue, Martinez continue son prosélytisme. Il créa à Port-au-Prince, 1773, un tribunal souverain analogue à celui de Paris avec Coignet de Lestève comme substitut général. Plusieurs Temples furent créés, notamment à Léogane. Mais, épuisé par son effort, et peut-être aussi par le climat, il fut pris par les fièvres et mourut le 20 septembre 1774 en désignant pour ses successeurs à la tête de l’Ordre des Élus Cohens, Coignet de Lestève. Mourut-il à Port-au-Prince, à Léogane ou ailleurs… Nul ne le sait, et en tout cas le lieu de sa sépulture n’a jamais été identifié.

Telle fut la vie de Martinez de Pasqually dans ce qu’elle a d’historique. Il a donc bien traversé le ciel de l’illuminisme comme un météore, son lieu d’origine évident, sans terme d’aboutissement. Mais il reste de lui sa doctrine et son Ordre des Élus Cohens. Tous les historiens sont allés prônant que les Élus Cohens n’existaient plus…, avaient disparu avec Willermoz… Ils se sont trompés et se trompent… L’Ordre de Martinez a existé sans interruption jusqu’à nos jours, et il est encore bien vivant à l’heure actuelle. Seulement, nos modernes R+ sont des silencieux… Ils se connaissent entre eux, et personne ne les connaît, les historiens profanes de l’ésotérisme moins que tout autre. Certes, leurs doctrines et leurs pratiques ne s’identifient pas de façon absolue avec celles du XVIIIème siècle, car ils ont assimilé 150 ans de sciences positives, mais les enseignements donnés par Martinez restent les colonnes de leur Temple et le but de jadis est toujours leur étoile flamboyante.

Quelle fut donc la doctrine de Martinez de Pasqually et où la trouverons-nous ?

Elle est contenue dans trois séries de documents qui sont : Les rituels de l’Ordre des Cohens… Les lettres fort longues et explicites écrites à Willermoz… Son traité De la réintégration des êtres.

Je ne vous parlerai pas des premiers ni des seconds. Ces documents préparent en effet les adeptes à l’intelligence et à la réalisation des opérations théurgiques… et il ne m’appartient pas, en ce lieu, et en ce moment, de vous guider dans cette voie. Mais la doctrine du Maître, celle exposée tout au long de son traité De la réintégration des êtres, est d’ordre universel et n’est pas l’apanage de tel ou tel individu… elle appartient à l’humanité toute entière. Le traité, du reste, a été publié de façon intégrale dans un texte qui semble s’écarter quelque peu de sa version originale, mais qui, néanmoins, la laisse transparaître dans toute son ampleur. Nous allons d’abord, si vous le voulez bien, en établir le schéma… puis nous en examinerons le développement et je vous en donnerai un court extrait pour vous familiariser avec la manière du Maître qui n’est pas ordinaire et demande au débutant une attention plus que soutenue.

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Le traité De la Réintégration, en effet, est écrit en un style apocalyptique, sans syntaxe et sans construction… preuve évidente que Martinez de Pasqually, né en un siècle où la langue littéraire était tout particulièrement chatiée et impeccable, n’était pas d’extraction française. De plus, on n’y trouve, ni plan d’ensemble, ni division, ni suite logique des idées. L’exposé des doctrines est toujours incomplet et laisse entrevoir des sous-entendus gros de conséquences. Souvent pour ne pas dire toujours, la solution d’un problème est séparée des prémisses par des pages et des pages à première vue sans portée. L’étude de cet ouvrage est âpre pour tous, elle est hors des possibilités d’un lecteur superficiel, mais, par instant, des éclairs fulgurants, des traits de Lumière insondable terrassent l’intelligence et montrent le génie du rédacteur. C’est le type même du livre hermétique.

Que contient donc ce traité à la fois merveilleux et caché ? La prévarication et la chute de l’esprit.

La prévarication et la chute de l’homme dans la matière. L’histoire du monde consécutive à ces chutes successives.

L’explication transcendante du Mal et la puissance corrélative des forces mauvaises…, puis, pour couronner cette dramatique genèse de l’Univers visible et invisible, il expose la possibilité et la nécessité de la réintégration hominale, c’est-à-dire le retour de la race humaine dans un état primitif de sainteté, de Gloire et de puissance anté-catabolique. Ici, précisément, interviennent les documents dont je vous parlais tout à l’heure et qui, tout en développant sous des voiles adéquats les mêmes théories, donnent les raisons et les moyens de ce retour à notre premier état d’émanation.

Ce simple exposé indique avec évidence la source des inspirations de Martinez. Il a puisé dans la tradition universelle transmise aux constructeurs de cosmogonies…, à Moïse, comme aux autres. Mais il dépasse singulièrement tous les systèmes développés avant lui-même, même le Pentateuque. Il prend l’oeuvre divine à son origine elle-même, au moment des émanations spirituelles…, il entrevoit la chute des Esprits, c’est à dire la catabole luciférienne.

Puis, il décrit et commente la catabole édénale, non seulement dans ses conséquences purement matérielles, mais dans son essence spirituelle en abordant le problème du Mal…, et non content de ces constatations, qu’on peut qualifier de pseudo-historiques sans en affaiblir la réalité, il aperçoit le cycle de réversibilité qui permettra à l’homme de transposer sa chute verticale en courbe parabolique pour réintégrer la sphère des émanations divines.

Examinons maintenant les détails de l’enseignement du Maître. Au début de la cosmogonie, nous assistons à la première émanation des essences spirituelles. Ces essences, et ici, je commente moi-même, car Martinez n’en dit pas tant…, ces essences sont la projection des Idées de Dieu… leur extériorisation est menée à l’existence par sa Volonté toute puissante. Elles sont donc, non pas identiques, mais analogues à Dieu. Leur potentialité est divine et par conséquent, les actes qu’elles sont appelées à réaliser seront des actes divins. Mais ces actes n’auront de valeur effective qu’avec le concours de Dieu…. la puissance émanée étant en vertu de la force centripète, entièrement au centre d’émanation. Elles agiront donc selon la norme prévue et Dieu animera leurs actes de son souffle personnel…, il y aura collaboration intime et voulue. Ainsi pourraient être émanés d’autres êtres spirituels…, les essences premières engendreront une postérité soumise au Principe Emanateur…, et l’orgueil s’empara de certains éléments émanés. Pesant toute la puissance qu’ils avaient reçue, ils conçurent le projet d’émaner par eux-mêmes sans la collaboration divine, pour devenir, comme Dieu, des centres radiants de Gloire et de Vie Spirituelle. Ils entrèrent en action, mais Dieu tua dans l’oeuf leur réalisation en s’abstenant d’y participer. Les essences rebelles avaient émané des êtres de raison sans vie et sans puissance qui les alourdirent et les précipitèrent du monde divin, du monde des rapports et des nombres vivants dans le monde des rapports et des nombres morts…, et ce monde devint leur géhenne et leur prison.

Alors Dieu divisa les essences fidèles selon leur degré de puissance, en deux clans…, les esprits supérieurs qui reçurent en partage la sphère sur-céleste, et les esprits majeurs qui habitèrent la sphère céleste, tous deux en rapport direct et harmonieux avec la sphère divine. Puis, pour mettre un sceau, un verrou infrangible, entre le ciel et la sphère terrestre, prison des esprits déchus, il créa un esprit mineur, l’Adam Spirituel chargé de surveiller et de contrôler les exilés. Or, l’Adam Spirituel, en un plan surbaissé, avait néanmoins toutes les qualités du supérieur et du majeur…, il voyait Dieu face à face et lui parlait familièrement…, il pouvait oeuvrer en accord avec Lui et procréer à son tour une postérité spirituelle sans borne et sans fin, animée comme lui-même du Souffle Divin.

Malheureusement, le Mineur se laissa tromper par ceux qu’il était chargé de contrôler et de maintenir en dehors de la sphère céleste. La catabole luciférienne se renouvela. Adam voulut lui aussi créer, non pas des essences spirituelles en accord avec Dieu, mais des êtres semblables à lui et qui lui seraient soumis et lui obéiraient comme il obéissait lui-même à son Créateur. Et comme les essences premières, il émana des corps sans âme et sans Gloire, des formes matérielles qui le happèrent de leurs tentacules et l’entraînèrent dans la sphère terrestre. La matière était créée et consolidée autour de la race humaine. Mais si l’esprit mineur était devenu, par sa rébellion consciente et délibérée, un homme englué dans la matière, et par là privé des prérogatives célestes, le courroux de Dieu ne s’appesantit pas irrémédiablement sur lui. Il s’était laissé séduire et c’était là, pour employer notre moderne langage, une circonstance atténuante. Il obtint donc son pardon conditionnel et il eut désormais pour mission de vaincre les puissances matérielles et de se réintégrer dans sa situation première. Il devait donc procréer une race, selon sa norme nouvelle, qui fut susceptible, avec le concours de Dieu, de supprimer la déchéance attachée à la forme humaine. Malheureusement, Adam et Eve, entraînés par la nouveauté des sensations matérielles, s’abandonnèrent à leur emprise, et la race de Caïn en résulta…, ils retardèrent ainsi leur évolution. Les excès des Caïnistes amenèrent chez eux une salutaire réaction et ils sollicitèrent la collaboration divine qui fut entièrement efficace dans la procréation d’Abel. Celui-ci fut revêtu par Dieu de toutes les vertus spirituelles nécessaires à la complète réintégration. Hélas, la spiritualité d’Abel était trop haute pour ne point porter ombrage à Caïn, l’homme passionnel, et comme sa forme matérielle le rendait vulnérable, son frère l’assassina. Tout était à recommencer.

Adam et Eve procréèrent donc Seth et sa lignée, mais sur un plan mitoyen qui maria la spiritualité à la matière…, or les descendants de Seth, entraînés par cette dernière, s’unirent aux enfants nés de Caïn, et notre actuelle humanité fut le résultat de cette malheureuse union. La déchéance, au lieu de se résorber, s’accentua…, les hommes enorgueillis par leur puissance sur les forces tangibles du Cosmos, devinrent peu à peu ce qu’ils sont aujourd’hui. Ils se ruèrent vers les réalisations phénoménales, s’attachèrent aux jouissances corporelles, s’élançant parfois à l’assaut d’une spiritualité en désaccord avec les principes immuables fixés par le Créateur, pour retomber lourdement dans les griffes de la sensualité.

Or, Martinez, au lieu de se laisser emporter par une vague de pessimisme, nous ouvre ici une fuite vers un chemin. Rares parmi les hommes, quelques unités pourtant, ont conservé les connaissances du mineur ancestral et travaillent inlassablement à nous restituer notre liberté spirituelle. Ainsi, un lien est resté entre la sphère terrestre et les sphères célestes et sur-célestes. Il y a toujours un moyen de reconquérir les privilèges divins de notre race. Les explications du Maître à ce sujet sont parfois fort claires, d’autres fois, elles sont à peine claires et indiquées et deviennent nébuleuses… mais à travers le voile de ses phrases, le plus souvent boiteuses, on aperçoit assez nettement – celui du moins qui possède la volonté de savoir à tout prix – le moyen d’arriver au but… et ce but, Martinez en parle comme de l’« Éther vital », « axe central », « Feu incréé » et des moyens de l’utiliser pour des opérations théurgiques. L’Axe Central, c’est l’Agent de la Réintégration…, cet agent conduit à la « Chose ». La Chose, c’est le signe certain que la réintégration est acquise… c’est le prodrome de l’Illumination et de la béatitude. Comment par l’Agent arriver à la Chose ?… c’est là le secret des opérations théurgiques de Martinez, secret qui appartient à son ordre, dans son ordre, aux seuls R+. Ce secret a été jusqu’à maintenant bien gardé. Certains auteurs ont voulu le percer à l’aide de documents tombés dans leurs mains et ils se sont moqués plus ou moins spirituellement des efforts de Martinez et des R+… eh, bien…, ils se sont trompés et en sont pour leur frais d’esprit. Ils n’ont pas compris parce qu’ils ont voulu pénétrer par violence dans un sentier qui demande une longue marche d’approche… ils ont voulu voir une Lumière subtile sans préparer leurs yeux à la discerner…, ils ont voulu parvenir à la coupole du Temple sans emprunter l’escalier qui permet d’en faire l’ascension. C’est là du reste, l’héritage de tous les exégètes qui veulent sonder un texte à la seule lumière de la logique et de la raison sans se préoccuper de l’ambiance… sans se mettre en état de réceptivité vis-à-vis de la pensée éventuellement enfouie sous le voile des termes et des concepts.

Pour comprendre la doctrine de Martinez de Pasqually, et le bien-fondé de ses opérations théurgiques, il faut autre chose qu’une analyse, même approfondie de ses oeuvres…, il faut se soumettre à la discipline physique, intellectuelle et morale…, il faut placer en fondation de l’ascèse ultérieure : l’humilité…, l’abnégation…, et la charité. Hors de cela tout est vain et tout effort est parfaitement stérile.

Je vais maintenant vous donner lecture d’un court passage du traité De la réintégration. Ce texte est particulièrement caractéristique de la doctrine du Maître Illuminé et de sa manière de s’exprimer. Il va illustrer tout ce que je viens de vous dire en y jetant un curieux rayon de lumière vive. Il s’agit de la prévarication d’Adam et de ses suites jusqu’à sa postérité actuelle ( Page 59 à 68 ):

« Adam et Eve, ayant éprouvé la peine cruelle dont nous venons de parler, et ne connaissant rien de positif que cet événement annonçait, soit pour eux, soit pour la postérité première et celle à venir, se prosternèrent dans la plus grande douleur et la plus grande Foi devant le Seigneur, pour lui demander grâce et miséricorde du crime que Caïn avait commis sur leur fils, Abel, n’ayant en lui ni le pouvoir, ni la force de venger de leur propre autorité le sang du juste par l’effusion de celui du coupable, et sachant bien que la vengeance n’appartient qu’au Créateur.

L’Éternel exauça les prières et lamentations d’Adam et d’Eve sur la mort de leur fils, Abel. Il leur envoya un interprète spirituel qui leur apparut et leur expliqua le type du crime commis par Caïn, en leur disant :

« …, Vous avez bien raison de regarder le meurtre d’Abel comme une perte considérable et comme une marque de la colère de Dieu qui doit rejaillir sur vos descendants jusqu’à la fin des siècles. Vous devez encore la considérer comme un reste du fléau de la justice divine pour l’entière rémission de votre premier crime, et pour votre parfaite réconciliation ; mais le Créateur, qui a connu votre retour parfait et votre résignation, m’envoie auprès de vous pour calmer vos peines et vos larmes sur le malheureux évènement que vous regardez comme irréparable. Le Créateur vous dit par ma parole que vous n’avez l’un et l’autre produit cette postérité d’Abel que pour être le vrai type de celui qui viendra dans un temps, pour être le véritable et l’unique réconciliateur de toute votre postérité. Sachez encore, l’un et l’autre, que Caïn, que vous regardez avec raison comme criminel, ne l’est pas tant qu’Adam l’a été envers le Créateur. Caïn n’a frappé que la matière et Adam a pris le trône de Dieu par la force : voyez s’il est plus criminel que vous.

Votre fils Caïn est encore un type de la prévarication des premiers esprits qui ont séduit Adam et qui lui ont réellement donné la mort spirituelle, en précipitant son être mineur dans une forme de matière passive, ce qui l’a rendu susceptible de privation divine, et a changé sa forme glorieuse en une forme matérielle sujette à être anéantie, sans pouvoir être mise dans sa première nature de forme apparente, après sa réintégration dans le premier principe des formes apparentes, que l’axe central dissipera aussi promptement qu’il l’a formé. Soyez fermes et persévérants dans votre confiance dans l’éternel ; le terme de votre réconciliation est rempli…

Adam répondit :

« …, que la volonté de mon Créateur soit la mienne… » Je vais entrer maintenant dans l’explication des types véritables que font tous les événements que j’ai racontés. Adam, par sa postérité temporelle, fait la figure du Créateur…, et cette postérité d’Adam fait la figure des esprits que le Créateur avait émané de Lui pour sa plus grande Gloire et pour lui rendre un culte spirituel. Vous avez vu que ces esprits peuvent se considérer comme aînés à Adam, ayant été émanés avant lui. Vous savez aussi que ces esprits ayant prévariqué, l’Éternel les éloigna de sa présence, qu’il émana et qu’il émancipa de son Immensité Divine un être spirituel mineur pour les contenir en privation, et que ce mineur que nous nommons Adam et Réaux, n’était par conséquent que le second né spirituellement de ces premiers esprits, et qu’il sortait, ainsi qu’eux, du Père Divin Créateur de toutes choses.

Je veux donc faire observer que Caïn, fils aîné d’Adam, est le type de ces premiers esprits émanés par le Créateur, et que son crime est le type de celui que ces premiers esprits ont commis contre l’Éternel. Abel, second né d’Adam, fait par son innocence et par sa sainteté le type d’Adam émané après ces premiers esprits dans son premier état de justice et de Gloire divines. Et la destruction du corps d’Abel, opérée par Caïn, son frère ainé, est le type de l’opération que les premiers esprits firent pour détruire la forme de gloire dont le premier homme était revêtu, et le rendre par ce moyen susceptible d’être comme eux en privation divine. Voilà l’explication certaine du premier type que font Adam, Caïn et Abel, par les fâcheux évènements qui leur sont advenus.

Le second type que font ces trois mineurs n’est pas moins considérable, soit par le rapport qu’ils ont avec tout être corporel, céleste, général et terrestre, soit par les évènements qu’ils annonçaient devoir survenir à la postérité du premier homme. Pour s’en convaincre, il faut observer qu’Adam, par les trois principes spiritueux qui composent sa forme de matière apparente, et par les proportions qui y règnent, est l’exacte figure du Temple général Terrestre, que nous savons être un triangle équilatéral, ainsi qu’on le verra physiquement par la suite. Adam avait en son pouvoir une végétation corporelle, de même qu’il est de la nature de la Terre de végéter. Adam n’a pu végéter que deux sortes de végétations : la masculine et la féminine. La terre ne peut également produire que ces deux espèces de végétations, soit dans les animaux passifs, soit dans les plantes et autres végétaux. Mais je vous apprendrais que, outre le pouvoir qu’a le corps de l’homme de se reproduire corporellement, il a encore celui de végéter des animaux passifs, qui sont réellement innés dans la substance de cette forme matérielle. Voici d’où nous l’apprenons :

Lorsque l’être-agent spirituel a quitté sa forme, cette forme devient en putréfaction. Après que cette putréfaction est faite, il sort de cette forme corporelle des êtres que nous appelons reptiles qui subsistent jusqu’à ce que les trois principes spiritueux, qui ont coopéré à la forme corporelle de l’homme, soient réintégrés. Il ne faut pas croire que cette putréfaction vienne d’elle-même, ni directement de la forme corporelle, mais il faut savoir que le séminal de toutes choses sujettes à la végétation est inné dans l’enveloppe soit terrestre, soit aquatique. Ainsi le corps de l’homme, étant provenu de la Terre générale et ayant innés dans sa forme de matière les trois principes qui ont coopéré chez lui à former son enveloppe soit terrestre, soit aquatique, il n’est pas douteux qu’il réside encore en cette forme particulière un séminal d’animaux susceptibles de végétation. C’est par ce séminal que la putréfaction arrive dans les corps après ce que l’on appelle vulgairement la Mort.

Les trois principes que nous appelons, Soufre, Sel et Mercure, opérant par leur réintégration, entrechoquent, par leur réaction, les ovaires séminaux qui sont dans toute l’étendue du corps. Ces ovaires reçoivent encore par là une nouvelle chaleur élémentaire qui dépouille l’espèce animale reptile de son enveloppe, et cette enveloppe ainsi dissoute, se lie intimement avec l’humide grossier du cadavre. C’est la jonction de cette enveloppe des reptiles avec l’humide grossier du cadavre qui opère la corruption générale du corps de l’homme et qui le met ensuite à sa dernière fin de forme apparente. C’est donc toujours par la réaction des trois principes opérants que provient la putréfaction.

On peut vérifier ceci sur la forme d’un cadavre où l’on verra opérer la vérité de ce que je dis en touchant la putréfaction. (Mav Benach?).

Outre le type de la prévarication des premiers esprits et celui de leur attaque victorieuse contre le premier homme, Caïn fait encore le type de la séduction impie et funeste dont ces mauvais esprits useraient envers les futures postérités d’Adam, ainsi qu’il venait de la faire dans sa première postérité. Nous le voyons dans le premier crime qu’il commit sur son frère Abel, et dans la séduction dont il usa envers ses propres soeurs, lorsqu’il les engagea d’être les témoins de ce qu’il allait effectuer sur la personne de leur frère, selon qu’ils avaient projeté ensemble. Caïn, après sa prévarication, fut obligé d’aller vivre avec ses deux soeurs dans la partie du midi où il fut relégué à demeure fixe par l’ordre du Créateur et par l’autorité d’Adam. C’est là le type du lieu où les démons ont été relégués pour être contraints d’y opérer leur volonté et leur intention malfaisante, soit contre le Créateur, soit contre les mineurs des deux sexes, l’homme et la femme étant susceptibles de retenir impression de l’intellect démoniaque. Ce lieu du Midi est encore le type de la partie universelle où le Créateur manifestera sa justice et sa gloire à la fin des temps. C’est aussi dans ces lieux que les justes manifesteront leurs vertus et puissances, à la honte des esprits pervers et à celle des mineurs réprouvés.

Cette partie méridionale, ayant été maudite du Créateur, et étant marquée par l’écriture pour être l’asile des Majeurs et des mineurs qui auront prévariqué, je dirai de plus de ces trois personnages : Caïn et ses deux soeurs, par leur nombre ternaire, annoncent la prévarication de la forme corporelle terrestre de l’homme que l’intellect démoniaque séduit par la jonction, qu’il fait avec les trois principes spiritueux qui constituent toute forme corporelle.

Vous savez que le nombre ternaire est donné à la terre, où à la forme générale, et aux formes corporelles de ses habitants, de même qu’aux formes des habitants célestes. Ce nombre ternaire provient de trois substances qui composent les formes quelconques que nous nommons : les principes spiritueux qui sont le Soufre, le Sel et le Mercure qui émanent de l’imagination et de l’intention du Créateur. Ces trois produits ayant été produits dans un état d’indifférence, l’Axe Central les a disposés et les a opérés pour leur faire prendre une forme et une consistance plus consolidée ; et c’est de cette opération de l’Axe Central que proviennent toutes les formes corporelles, de même que celles dont les esprits pervers doivent revêtir pour leur plus grande suggestion.

C’est aussi par conséquent, de ces mêmes substances qu’étaient composées les formes corporelles de Caïn et de ses deux soeurs dont nous expliquons maintenant le type. Au sujet du nombre neuvaire ( Ternario Formatur – nonenario dissolvitur) je dirai donc qu’il n’est point étonnant que les esprits majeurs pervers et leurs agents se tiennent de préférence et plus volontiers à la forme corporelle de l’homme qu’à tout autre, puisque cette forme humaine avait été premièrement destinée pour eux. Nous voyons d’ailleurs la preuve de l’ultime liaison des esprits malins avec le corps de l’homme dans les paroles que le Christ adressa à ses apôtres, à la fin de sa dernière opération temporelle au jardin des Oliviers. Quand il fut revenu les rejoindre, il les trouva endormis et leur dit en les réveillant : « Ne dormez pas, car la chair est faible et l’esprit est prompt ». C’est par cette facilité avec laquelle l’esprit malin se communique à la forme corporelle de l’homme que les trois personnes dont nous parlons laissèrent corrompre les principes spiritueux qu’ils avaient innés dans leur forme. L’intellect démoniaque s’insinua et se joignit entièrement à la forme de ces trois mineurs ; et de là parvint à séduire l’agent spirituel qui y était renfermé et qui devait diriger et gouverner cette forme au gré du Créateur. Cette insinuation produisit une telle révolution sur ces trois mineurs qu’il ne fut plus en leur pouvoir de se délier de l’intime correspondance qui régnait entre eux ; par la parfaite sympathie qu’ils avaient contractée tous les trois avec l’intellect démoniaque., il n’y avait entre eux qu’une seule intention, qu’une seule pensée et une seule action. On a jamais vu une pareille union parmi les hommes de tous les siècles, et il est impossible que trois personnes différentes et libres agissent de la sorte, si elles ne sont conseillées et conduites par un bon ou un mauvais esprit.

C’est donc de ces trois personnes, possédées du Prince des démons, que nous sortons, comme je l’ai dit, le nombre neuvaire de matière, savoir : en additionnant les trois principes spiritueux et essences premières, leurs trois vertus et leurs trois puissances démoniaques, ainsi qu’il suit :

1°- Trois principes à Caïn, trois à sa soeur aînée, trois à sa soeur cadette = 9 .

2°- Trois vertus à Caïn, trois à sa soeur aînée, trois à sa soeur cadette = 9. 3°- Trois Puissances à Caïn, trois à sa soeur aînée, trois à sa soeur cadette = 9 .

Mais pour vous convaincre que le nombre neuvaire de matière sort de ses mineurs, il ne faut que voir leur opération démoniaque, et comme ils ont perpétué leurs opérations criminelles jusqu’au juste châtiment que le Créateur exerça sur toute leur postérité, châtiment que l’Écriture nous a fait connaître en nous apprenant que l’Éternel frappa toute la terre et ses habitants par le fléau des eaux, et que, par ce moyen, la postérité coupable de ces trois mineurs, ainsi que les hommes qu’ils avaient séduits, furent anéantis. C’est depuis cette époque que le nombre neuvaire est parvenu à la connaissance, de même que la mystérieuse addition qui suit :

3 Additionnez le produit de tous ces 3 nombres qui est 27, vous y trouverez 3 2 et 7 font 9.

Multipliez 27 par 9, cela vous donnera 3 toujours 9. Si vous multipliez ce produit à l’infini il vous reviendra toujours 9.

C’est là ce que j’avais à vous dire sur le nombre neuvaire. Voulant vous faire connaître les autres types considérables que Caïn fait encore dans cet Univers, je vous apprendrai que Caïn fait le type de l’élection des prophètes que le Créateur devait envoyer par la suite des temps parmi la postérité d’Adam. Il vous a été enseigné que, lorsque Caïn eut détruit l’individu de son frère Abel, il se retira dans sa demeure ordinaire, où, étant à réfléchir sur son crime, il lui survint une voix spirituelle divine qui lui demanda ce qu’il avait fait de son frère Abel. Caïn répondit brusquement : « suis-je le gardien de mon frère ? ». Après cette réponse, l’esprit lui fit une attraction si considérable, soit sur sa forme corporelle, soit sur son être mineur qu’il fut aussitôt terrassé ; et dans cette situation, il se réclama à son Créateur en disant : « Seigneur ! Ceux qui me rencontreront me tueront ». À cette considération, l’Éternel, Père de miséricorde, voyant la consternation de Caïn et voulant le préserver du reproche et de la vengeance que sa postérité aurait pu exercer contre lui, le fit marquer d’un sceau préservatif et l’esprit qui le marqua dit : « De par l’Éternel, quiconque frappera Caïn de mort sera puni de mort sept fois ». Caïn se retira ensuite avec ses soeurs dans le lieu qui lui avait été relégué. Il eut dans cet endroit une postérité de dix mâles et de onze femelles. Il bâtit dans cet endroit une ville qu’il nomma Hénoch. Il imagina, pour coopérer à son entreprise, de fouiller dans les entrailles de la Terre, et il prépara les matières qu’il en retira afin de leur donner les formes convenables aux usages qu’il voulait en faire, et fit cette opération avec son premier-né qu’il avait nommé Hénoch. Il laissa son secret, soit pour la fonte des métaux, soit pour la découverte des mines, à son fils nommé, Tubal-Cain. C’est de là qu’il nous est venu que Tubal-Caïn était celui qui avait découvert le premier la fonte des métaux.

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