Ehyeh Ascher Ehyeh

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Ehyeh Ascher Ehyeh par CĂ©dric de Villers. 

Le Nom divin Ehyeh Ascher Ehyeh en mouvement Exode : 3, 13-14-15 :

13 Et MoshĂ© dit Ă  l’Élohim : « voici, moi je viens vers les fils d’IsraĂ«l » et je leur dirai : « ElohĂ© de vos pĂšres m’envoie vers vous », et s’ils disent Ă  moi : « Quoi son Nom ? », « que leur dirai-je ? » : EHYEH ASCHER EHYEH.

14 Et Élohim dit Ă  MoshĂ© : « Je Suis qui Je Suis » (je serai qui je serai), et Il dit : « ainsi tu parleras aux fils d’IsraĂ«l : Je Suis (je serai), m’envoie vers vous. »

15 Il dit : « Tu parleras aux fils d’IsraĂ«l : YHWH AdonaĂŻ, le Dieu de vos pĂšres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’a envoyĂ© vers vous ; C’est mon Nom Ă  jamais, c’est le souvenir que vous aurez de Moi, de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. »

Une question, deux réponses ?

À sa question concernant Le Nom, MoshĂ© reçoit la rĂ©ponse : ‘Ehyeh Ascher Ehyeh’.

Ehyeh Ascher Ehyeh
Ehyeh Ascher Ehyeh

On entend frĂ©quemment la traduction : « Je suis celui qui suis », avec la signification frĂ©quente qu’on lui donne Ă©galement, que YHWH AdonaĂŻ se dĂ©signe sous la forme de EHYEH comme Ă©tant « l’existant » ou mĂȘme « l’éternellement existant », celui qui persiste immuablement dans son ĂȘtre. Cela semble ĂȘtre tout le contraire. ‘Ehyeh’, c’est rĂ©ellement un devenir possible, un inaccompli, comme la forme verbale hĂ©braĂŻque semble l’indiquer. Il serait plus juste de traduire par un futur : « Je serai qui je serai » afin de s’approcher au plus prĂšs de la forme inaccomplie.

La rĂ©ponse divine, est-elle un refus de renseignement, une façon de conserver ses distances, un refus d’accorder et garantir sa proximitĂ© ? Alors pourquoi en Exode : 3,12 « Je serai avec toi
 » et Exode : 4,12 « et Moi-mĂȘme, Je serai avec ta bouche
 », Élohim dit-il qu’il sera prĂ©sent ? YHWH AdonaĂŻ dit en fait qu’il sera toujours lĂ , mais chaque fois comme Celui qui sera lĂ  de telle ou telle façon, Ă  ce moment-lĂ .

Lui qui promet sa présence constante, son assistance, se refuse à se confiner dans des formes de manifestations déterminées.

C’est pourquoi, Ă  la question ‘que leur dire ?’ MoshĂ© reçoit deux rĂ©ponses : – la premiĂšre : « Je Suis qui Je Suis » ou plus exactement « Je serai qui je serai » – la seconde : « YHWH AdonaĂŻ, c’est mon Nom Ă  jamais, c’est mon appellation de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. »

Les hommes seraient-ils assez audacieux pour L’évoquer et Lui assigner des limites !

Si la premiĂšre partie de la dĂ©claration « Je serai qui je serai » dit : « Je n’ai pas besoin d’ĂȘtre Ă©voquĂ©, puisque je suis Ă  chaque instant prĂšs de vous », la seconde partie « YHWH AdonaĂŻ, c’est mon Nom Ă  jamais, c’est mon appellation de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration » dit aussi : « en revanche, il n’est pas possible de m’évoquer. » Le TĂ©tragramme ne se prononçant pas, il y a donc une certaine distance entre YHWH et son peuple.

Au contraire, en se faisant connaßtre sous le Nom (prononçable celui-ci) de EHYEH, Il nous fait savoir que « Je serai là » se rend accessible à son peuple.

Posons-nous quelques questions !

Cela veut-il dire que Dieu EHYEH est diffĂ©rent du Dieu AdonaĂŻ YHWH ? L’exclamation Yod, HĂ©, Waw, HĂ© saluait le Dieu cachĂ©, le verbe EHYEH c’est sa manifestation. Et pour spĂ©cifier sans aucune mĂ©prise que le Nom direct : EHYEH, explique le Nom indirect YHWH, MoshĂ© reçoit mission de dire au peuple : « EHYEH, le Je-Serai-lĂ  m’envoie vers vous. »

Cet ‘EHYEH’ n’est pas un nom. On ne peut pas nommer ainsi le Dieu.

Seulement, Ă  cette occasion unique, et Ă  ce moment unique de la transmission de sa parole, le Dieu accorde Ă  MoshĂ© la permission et lui impose de faire sortir de sa bouche comme un nom, la conception que le Dieu se fait de lui-mĂȘme.

YHWH AdonaĂŻ qui est son Nom ( Il est Ă  jamais), dĂ©voile EHYEH qui est son Nom (Je serai) pour cette unique occasion oĂč Il va transmettre sa parole.

Posons-nous la mĂȘme question que MoshĂ© : ‘Quoi son Nom’, ‘Ma Chemo’ ?

Cela signifierait-il que le Nom YHWH doit se comprendre comme une conjugaison du verbe ĂȘtre ?

YHWH Il est (l’Etre Ă  jamais, condensant les trois temps, passĂ© prĂ©sent, futur) (Sander et Trenel p.232) AHYH Je suis ou Je serai (inaccompli)

HYH Il est, Il Ă©tait, Il sera (accompli)

Est-ce que Dieu, en dĂ©voilant le concept qu’Il se fait de lui-mĂȘme, ne nous donne pas l’occasion d’entrevoir comment nous pouvons Le concevoir, Le recevoir, Le garder prĂ©sent ?

Ne pourrions-nous pas imaginer que c’est Dieu qui se prĂ©sente sous un autre nom, pour se rendre plus accessible Ă  son peuple ?

Ne leur fait-Il pas savoir que le « Je-serai-lĂ , Je-suis-lĂ  », issu de « Il-est », n’est et ne sera prĂ©sent, que si son peuple le rend prĂ©sent par la justesse, la rectitude de ses actes, le respect de la Torah ?

YHWH AdonaĂŻ : « Il est », ne se prĂ©sente-t-il pas au conditionnel sous forme de : « Je suis, si vous me faites ĂȘtre » ?

Pourquoi YHWH Adonaï marque-t-il tant de volonté à se faire connaßtre sous cet aspect EHYEH ? Que veut-il nous faire connaßtre ?

Cela ne nous fait-il pas penser que la Schekinah, la prĂ©sence divine, ne peut s’accomplir que par la qualitĂ© de nos actions susceptibles de faire descendre la SaintetĂ© ici-bas ?

En livrant son Nom dĂ©voilĂ© Ehyeh, YHWH AdonaĂŻ n’ouvre-t-Il pas le voile sur le fait qu’Il lui est nĂ©cessaire d’ĂȘtre parmi les hommes ?

Est-ce que : Ehyeh Ascher Ehyeh ne pourrait pas se conjuguer encore diffĂ©remment par : ‘Je deviendrai qui vous me ferez devenir’ ?

Dans son livre Job sur le chemin de la LumiĂšre, Annick de Souzenelle nous dit dans son introduction : « 
 Cette prĂ©sence, Je suis –YHWH – AdonaĂŻ en hĂ©breu- qui se rĂ©vĂšle Ă  nous comme Ă  MoĂŻse au ‘Buisson ardent’, sous la forme inaccomplie de son Nom : ‘Je serai’ ou encore ‘Je suis en devenir d’ĂȘtre’, mais avec l’exigence de le rĂ©aliser et d’atteindre Ă  ‘Je suis’ »

Elle prĂ©cise dans la note concernant ce passage: « Le Nom divin se rĂ©vĂšle Ă  MoĂŻse, non sous la forme du tĂ©tragramme, mais sous la forme grammaticale dite de l’ « inaccompli », qui implique la notion de devenir ».

Je-suis-celui-qui-est-rĂ©ellement-lĂ , Ehyeh qui se tient et agit au milieu du domaine des hommes, peut-il vraiment ‘ĂȘtre’ sans que l’homme ne le rende prĂ©sent ?

Vous connaĂźtrez que Je-suis-celui-qui-est-lĂ -prĂšs-de-vous, qui-marche-avec-vous et oriente vos actions, ne sous-entend-il pas, que Sa prĂ©sence ne se manifeste qu’à la condition que son peuple L’accepte, Le souhaite, c’est Ă  dire qu’Il souhaite que son peuple mĂšne une vie compatible avec Sa prĂ©sence ?

En lisant le prophĂšte OsĂ©e 1, 9 nous constatons que Ehyeh, peut ne plus exister pour son peuple, non pas qu’Il dĂ©cide de disparaĂźtre, mais plutĂŽt que par leurs actes, les hommes dĂ©cident que Ehyeh n’existe plus pour eux.

Voyons le texte dans le prophĂšte OsĂ©e oĂč D. dit Ă  propos de son peuple :

Et Il ( YHWH AdonaĂŻ ) dit : « appelle-le du nom de ‘LĂŽ-Ammi ’ ( pas-mon-peuple ) ; Vous n’ĂȘtes pas mon peuple, et Moi, Je ne suis plus Ehyeh avec vous. »

C’est tout le contraire de « Je serai leur D., et ils seront mon peuple. »Ez. 36, 28 ; il n’y a plus d’alliance entre YHWH et IsraĂ«l, ni d’appartenance rĂ©ciproque. L’homme est donc capable de gommer Ehyeh le ‘Je-suis-là’ et d’en faire un ‘ Je ne suis plus lĂ  ’ avec vous. Ce n’est pas D. qui se retire mais bien l’homme qui L’exclut.

Cependant, le dessein de D., n’est-il pas d’affirmer son droit Ă  maintenir Sa RoyautĂ© sur son peuple tout entier ?

C’est ainsi que les rabbins interprĂštent EzĂ©chiel, 20, 33 : Â« Moi, le vivant, harangue d’AdonaĂŻ Élohim, je le jure, Moi, je rĂšgnerai sur vous Ă  main forte, Ă  bras tendu, Ă  fiĂšvre rĂ©pandue ».

Le paradoxe entre Ehyeh et AdonaĂŻ s’explique peut-ĂȘtre de cette façon : Ehyeh dit : « Quand vous le dĂ©cidez, je ne suis plus avec vous et vous ne devez plus vous considĂ©rer comme mon peuple
 » OsĂ©e 1, 9 ; Cependant YHWH AdonaĂŻ, la transcendance, elle, ne disparaĂźt Ă©videmment pas et c’est elle qui dit ; « Je rĂ©gnerai sur vous » Ez. 20, 33

L’homme peut accepter ou refuser la prĂ©sence de ‘Je suis’ et D. se conforme Ă  la dĂ©cision de l’homme. Ne l’a-t-il pas voulu libre ?

Par contre, la transcendance divine par nature « AdonaĂŻ YHWH Il est », est absolument hors de portĂ©e de l’homme.

La promesse d’alliance de la part de D. n’est-elle pas une rĂ©alitĂ© depuis Noah ?

Cependant, les hommes de la génération du déluge affirmaient chaque jour que le monde était abandonné de D.

D. nous demande d’avoir du rĂ©pondant, afin que nous ne soyons plus ceux de la gĂ©nĂ©ration du dĂ©luge, affirmant chaque jour que le monde Ă©tait abandonnĂ© de D. : Â« Éloigne-Toi de nous, car nous ne dĂ©sirons pas connaĂźtre Tes voies » Job 21, 14.

On pourrait croire que cette alliance est renouvelée à de nombreuses reprises par Dieu.

En fait, sa remise en question n’est-elle pas toujours due Ă  l’homme ? Mais D. n’est-il pas toujours attentif Ă  l’Alliance, jusqu’à aller Ă  l’encontre de l’oubli et mĂȘme Ă  l’encontre de la rĂ©volte de son peuple ?

N’est-ce pas Ă  l’endroit mĂȘme oĂč le Royaume a Ă©tĂ© proclamĂ©, qu’IsraĂ«l se rĂ©volte Ă  nouveau et Ă©rige le veau d’or ?

La royautĂ© de D. n’est pas certaine, tant qu’elle n’est pas admise par le peuple tout entier. Dieu dit Ă  ses anges : « si mon peuple refuse de me proclamer Roi sur la terre, mon Royaume cesse Ă©galement dans le ciel ».

Ce royaume est Ă©tabli sur la terre, par la conscience que possĂšde l’homme, de la proximitĂ© de D.‘ Ehyeh Ascher Ehyeh ’ nous confirme cette proximitĂ©.

Chaque fois que D. se manifeste dans Son infinie patience et dans Son insistance Ă  Se manifester par Ses multiples Alliances, ne tente-t-Il pas de faire comprendre Ă  son peuple, qu’Il a besoin de lui pour rĂ©aliser la reconnaissance de Sa RoyautĂ© ?

N’est-ce pas une maniĂšre de nous faire comprendre, que Celui qui nous a dĂ©voilĂ© le concept qu’Il se fait de Lui-mĂȘme, « Ehyeh » ( Je-suis-lĂ , Je serai-lĂ  prĂšs de vous ) souhaite ardemment que nous Lui fassions confiance, en parachevant Son Ɠuvre de crĂ©ation dans la rĂ©ciprocitĂ© ? D. nous appelle Ă  ĂȘtre participant Ă  la reconnaissance de sa PrĂ©sence : « Ehyeh » ( Je-suis-lĂ , Je serai-lĂ  prĂšs de vous )

Tout ceci nous enseigne que le Royaume de Dieu est en ce monde. Dans l’expression « Royaume des cieux », le terme ‘cieux’ devrait ĂȘtre pris dans un sens Ă©quivalent Ă  Dieu, et non pas comme un endroit oĂč le Royaume serait situĂ©, tel un lieu inaccessible. Le Royaume de Dieu est en ce monde. Cette proximitĂ© signifie pour l’homme, le moyen de connaĂźtre les voies du Seigneur, c’est ce qui permet Ă  l’homme d’agir avec justice, droiture et discernement.

Ehyeh Ascher Ehyeh : « Je deviendrai qui vous me ferez devenir »

Cette interprĂ©tation quelque peu audacieuse, me donne plus d’ouverture, parce je sens que l’homme y est plus impliquĂ© mais D. Ă©galement. La relation D.- homme, homme-D., s’illustre de façon plus marquante, nous ressentons plus que nous avons un rĂŽle important Ă  jouer dans le devenir de notre crĂ©ateur et sa crĂ©ation, ainsi que dans notre propre devenir dans cette relation.

Ehyeh, qui affirme sa prĂ©sence, nous fait de cette maniĂšre comprendre qu’Il a besoin de nous pour ĂȘtre prĂ©sent parmi nous. La prĂ©sence divine (la ScheKiNah) dĂ©pend donc de notre attitude, de ce que nous ferons de notre vie pour garder Sa prĂ©sence.

Relisons dans OsĂ©e et dans Job, les deux passages qui nous permettront de mieux cerner comment l’homme peut aussi dĂ©cider que Ehyeh ne soit plus avec son peuple :

Et Il ( YHWH AdonaĂŻ ) dit : « appelle- le du nom de ‘LĂŽ-Ammi’ ( pas-mon-peuple) ; vous n’ĂȘtes pas mon peuple, et Moi, Je ne suis plus Ehyeh pour vous » OsĂ©e 1, 9

– « Éloigne-Toi de nous, car nous ne dĂ©sirons pas connaĂźtre Tes voies » Job 21, 14

Il faut savoir que le contexte dans lequel OsĂ©e parle, rappelle celui qui prĂ©cĂšde le DĂ©luge, prostitution, dĂ©pravation 
 Gn 6 et suivants Dieu avait Ă©liminĂ© cette dĂ©pravation en dĂ©truisant les hommes avec la terre Gn 6, 13 en effaçant toute existence Gn 7,4 ne sauvant que Noah et sa famille dans l’Arche ; AdonaĂŻ s’était promis ensuite de ne plus jamais maudire la terre Gn .8,21

Et Il avait conclu un pacte avec Noah dont le symbole Ă©tait l’arc-en-ciel Gn 9,13-17 Ayant fait le serment de ne plus jamais dĂ©truire la terre, AdonaĂŻ doit trouver une « parade. » La situation est bien celle du DĂ©luge. En effet, au verset 5, OsĂ©e dit qu’AdonaĂŻ veut briser « l’arc », QuĂšShĂšT, d’IsraĂ«l, AdonaĂŻ va donc en quelque sorte se plier Ă  la volontĂ© d’IsraĂ«l : « tout votre comportement indique que vous ne voulez plus ĂȘtre mon peuple. Et bien, qu’on vous appelle « mon non-peuple » Ce n’est pas que Je vous rejette, J’entĂ©rine votre volontĂ© et par consĂ©quent Je ne suis plus pour vous, Ehyeh n’est plus pour vous ».

Il va en quelque sorte se plier Ă  la volontĂ© des hommes qui Le rejettent en leur disant « vous n’ĂȘtes plus mon peuple », ce n’est pas un rejet du peuple mais c’est entĂ©riner la volontĂ© du peuple.

Nous constatons que ce n’est pas Ehyeh qui fait Tsimtsum (retrait en Soi-mĂȘme) mais bien son peuple qui estime que Ehyeh n’a pas Ă  dĂ©cider qui est Son peuple.

Quand D. se prĂ©sente Ă  MoshĂ© , au buisson ardent, qu’Il se nomme et que le premier Nom qu’Il donne ‘Ehyeh Ascher Ehyeh’ , indique sa volontĂ© d’ĂȘtre proche de l’homme, Il se rend vulnĂ©rable.

Cette vulnĂ©rabilitĂ© tient Ă  sa volontĂ© paradoxale d’ĂȘtre proche tout en respectant totalement la libertĂ© humaine Ă  laquelle il n’est pas question de renoncer. Car seule une prĂ©sence non-imposĂ©e, librement accueillie peut avoir de la valeur, du sens


RejetĂ© par l’homme, Ehyeh n’en perd pas pour autant son intĂ©gritĂ© et D. le souligne aussitĂŽt en donnant son deuxiĂšme Nom, le TĂ©tragramme YHWH , AdonaĂŻ Ă  jamais, Transcendance Ă©chappant totalement Ă  l’homme .

Ehyeh se rend donc vulnĂ©rable mais immĂ©diatement aprĂšs s’ĂȘtre dĂ©voilĂ©, Il rappelle qu’Il est YHWH AdonaĂŻ et que c’est son Nom Ă  jamais : Yod, HĂ©, Waw, HĂ©.

Je le comprends comme s’il s’agissait d’un ami ou d’une amie qui en ouvrant son cƓur, me dĂ©voilerait sa vulnĂ©rabilitĂ© en toute confiance, dans la certitude que je n’en abuserai pas. Je comprends aussi que AdonaĂŻ rappelle que, quoiqu’il advienne, son intĂ©gritĂ© ne sera pas atteinte. Il reste YHWH AdonaĂŻ Ă  jamais.

L’homme peut donc Ă  sa guise, dĂ©sirer ou refuser Ehyeh selon qu’il souhaite ou non sa prĂ©sence de guide parmi son peuple. L’homme est donc totalement libre dans ses choix mais AdonaĂŻ lui rappelle qu’Il a besoin de la reconnaissance de l’homme pour ĂȘtre Ehyeh avec lui, que son Royaume dans les cieux ne peut l’ĂȘtre sur la terre, qu’à cette condition.

Ne pourrait-on pas dire : « que Ehyeh soit sur la terre comme Adonaï YHWH est au cieux » ?

Plus sur le sujet :

Ehyeh Ascher Ehyeh par Cirdec, 2 décembre 2002.

Image par Gerd Altmann de Pixabay

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