Consolamentum, réincarnation et évolution spirituelle 3

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Consolamentum, réincarnation et évolution spirituelle dans le catharisme et le Christianisme Originel [3e partie] Par Jean Pierre-Bonnerot. 

IV – Le Baptême de Désir ou Troisième étape du Consolamentum

Il est un mystère – un de plus – que l’on a voulu très tôt, dès l’âge apostolique oublier et en abolir les conséquences, c’est le baptême en faveur des morts !

L’Apôtre déclare en I Corinthiens XV, 29 : « Mais au fait, que feraient donc ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne doivent nullement ressusciter, à quoi bon se faire baptiser pour eux« .

Il est trop facile d’écrire trop hâtivement comme Henri Chirat que :

« les allusions que font les écrivains ecclésiastiques de l’antiquité à un rite baptismal accompli en faveur des défunts se rapportent exclusivement soit à une coutume condamnée, comme le baptême des cadavres, soit à des pratiques de sectes hérétiques comme le baptême de vivants déjà baptisés, au lieu et place des morts« . (120)

Le Père Alta, compagnon et disciple de Péladan pour son compte écrit en sa traduction commentée de Saint Paul :

« Ce que je trouve beaucoup plus intéressant, c’est le verset 29. Saint Paul constate simplement que les croyants se faisaient baptiser pour les morts. Là-dessus les Pères et les théologiens dissertent à perte de vue. C’est absolument clair« . (121)

Le baptême en faveur des morts est justifié en ce que ceux-ci ne sont point morts mais endormis ! En sa première épître aux Thessaloniciens IV, 13-18, l’Apôtre déclare :

« Mais nous ne voulons pas Frères, vous laisser dans l’ignorance sur le sort de ceux qui se sont endormis, pour que vous ne soyez pas dans le deuil comme les autres qui n’ont pas d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, de même pour ceux qui se sont endormis en Jésus+Christ, Dieu les amènera avec Lui. Et nous vous le disons, d’après une parole du Seigneur, nous les vivants qui avons été laissés pour la parousie du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont gisants. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son d’une divine trompette descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ se relèveront d’abord ; et ensuite nous les vivants qui sommes restés, nous serons enlevés avec eux au milieu des nuées au devant du Seigneur vers l’éther, et nous serons ainsi pour toujours avec le Seigneur« .

Il y a trois naissances nous a précisé Grégoire de Naziance et la troisième procède de la résurrection, et Origène puis Ambroise de Milan rappellent qu’il y a trois morts, et la troisième si elle correspond à la séparation de l’âme et du corps, prépare l’être à s’engager momentanément dans un autre type de vie, et comme le rappelle Job XI, 7-9 elle est un profond mystère :

« Trouveras-tu la nature d’Eloah ? Jusqu’à la perfection de Shaddai parviendras-tu ? Elle est plus haute que les Cieux : que feras-tu ? Plus profonde que le Shéol : que sauras-tu ?« 

Au premier Livre de Samuel II, 6 il est dit :

« Iahvé fait mourir et fait vivre, il fait descendre au Shéol et en fait remonter« .

Le catharisme a-t-il mis en application cette possible liturgie en faveur des morts par le Consolamentum ? Il semble que non, mais la question avait été posée à propos du baptême des malades inconscients.

Jean Duvernoy rapporte qu’à propos d’un consolé ne pouvant réciter le Notre Père, selon Pierre des Vaux-de-Cernay on avait consulté le chevalier Bertrand de Saissac qui aurait tranché de la manière suivante :

« De cet homme nous dirons et nous soutiendrons qu’il est sauvé. Quant à tous les autres, à moins qu’ils n’aient dit le Pater Noster, au dernier moment, nous les estimons damnés« . (122)

De cet homme nous dirons et nous soutiendrons qu’il est sauvé ! La mort est la porte qui ouvre vers le salut. Cette thèse, cette foi, est fondamentale chez tous les frères de l’Eglise, parce que si la mort est entrée dans le monde par Adam, elle est détruite par la résurrection du Christ : La mort est un bien, tel est le titre d’ailleurs de l’un des traités d’Ambroise de Milan qui déclare :

« Les hommes ont tort de craindre la mort comme une cessation de l’être : si nous nous rappelons que Dieu, n’a pas fait la mort, mais qu’après la chute de l’homme dans la honte de sa désobéissance et de sa fraude il l’a condamné à rentrer, poussière, dans la poussière d’où il était sorti, il devient évident que la mort est la cessation non de l’être, mais du péché : plus longue ait été la vie, plus nombreuses les fautes. Le Seigneur voulut bien souffrir que la mort se glissât dans l’univers pour que la faute cessât. Mais pour que l’être ne risquât pas une seconde fois de cesser dans la mort, il nous fit don de la résurrection des morts : de sorte que le péché finit à la mort et que l’être se perpétuât par la résurrection« . (123)

La troisième étape du Consolamentum est le Mystère de la Résurrection : c’est le Consolamentum accordé aux mourants mais uniquement à l’article de la mort c’est la convenenza qui donnait la garantie au croyant qu’il serait consolé à l’heure de sa mort. René Nelli en son Dictionnaire des Hérésies méridionales s’interroge sur le fait de savoir si un chevalier mourant au combat sans avoir reçu le consolamentum préalable, accédait au salut. Le problème est en fait simple, la théologie cathare – puisqu’elle est chrétienne – se rattache à la théologie des Pères et des théologiens quant à la notion de baptême de désir, qui énonce que celui qui décède sans avoir reçu ce sacrement alors qu’il avait le désir de son bénéfice, reçoit les vertus du baptême. Il ne peut y avoir de malentendu sur ce point.

La fonction du baptême ce n’est pas seulement celle d’être lavé d’un péché originel mais de relier le catéchumène à Son Créateur de telle sorte qu’il bénéficie de la Vie éternelle et le rituel du Consolamentum laisse bien entendre ces deux niveaux :

« Et que cet Ancien qui est à côté de l’Ordonné dise : « Que le Père saint, juste, véridique et miséricordieux, qui a dans le ciel et sur la terre le pouvoir de remettre les péchés, vous remette lui-même et vous pardonne tous vos péchés en ce siècle et vous fasse miséricorde dans le siècle futur« . (124)

et le rituel précise clairement :

« Par ce baptême il faut entendre cette renaissance spirituelle dont le Christ dit à Nicodème : « Si quelqu’un ne renaît pas de l’eau et de l’Esprit Saint, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». (125)

Le baptême de Désir s’inscrit dans le Mystère de la mort et de la résurrection.

Grégoire de Naziance en son Sermon I sur Pâques déclare :

« Un mystère m’a oint. Et je me suis dérobé à ce mystère que le temps de m’examiner. Je reviens à vous en plein mystère, amenant avec moi ce beau jour qui m’aide à vaincre mes scrupules et ma faiblesse ; et j’espère que celui qui est aujourd’hui ressuscité d’entre les morts me renouvellera en esprit, me revêtira de l’homme nouveau et donnera à sa nouvelle création (ceux qui sont nés en Dieu), un bon ouvrier et un bon maître, prêt à mourir et à ressusciter avec le Christ« . (126)

Jean Chrysostome en son sermon sur la fête de Pâques prêche aux catéchumènes :

« Je vais adresser la parole aux infidèles qui, dans cette nuit éclatante, ont reçu la grâce du divin baptême, à ces nouvelles plantes de l’Église, à ces fleurs spirituelles d’un champ mystérieux, à ces nouveaux soldats de Jésus+Christ. Il y a trois jours que le Seigneur est mort sur la croix, mais aujourd’hui il est ressuscité dans la gloire. Il y a trois jours que ces néophytes étaient retenus dans les liens du péché, mais ils sont aujourd’hui ressuscités avec le Sauveur. Jésus+Christ est mort corporellement et il est ressuscité ; ces néophytes étaient morts spirituellement par le péché, et ils sont ressuscités en sortant du péché« . (127)

Mais en fait, que devons-nous entendre par le terme de mort. S’agit-il d’un anéantissement ? Alta en sa traduction de I Thessalonicien IV, 13, 18, emploie le terme sommeil et non celui de mort et Jean Chrysostome déclare toujours dans le même sermon :

« Aujourd’hui Jésus+Christ, notre Seigneur, a brisé les portes d’airain, et a fait disparaître les horreurs de la mort. Que dis-je, les horreurs de la mort ? Il a même changé son nom. La mort n’est plus appelée mort, mais repos et sommeil. Avant la naissance de Jésus+Christ et la gloire de la croix, le seul nom de la mort était redoutable… Enfin vous trouverez plusieurs passages de l’ancien testament où le départ de cette vie est appelé mort et enfer ; mais depuis Jésus+Christ notre Seigneur s’est offert pour nous en sacrifice, depuis qu’il s’est ressuscité Lui-même, ce Dieu plein de bonté anéanti ces noms, il a introduit parmi les hommes un genre de vie nouveau et extraordinaire. Le départ de ce monde n’est plus appelé mort, mais repos et sommeil. Qu’est-ce qui le prouve ? Jésus Christ, en personne , écoutez-le : « Notre ami Lazare dort, mais je vais le réveiller« . (128)

Chromatius d’Aguilée emploie le même terme :

« Le Seigneur a pris pour nous le sommeil de la mort, par la passion de la croix. Mais voici que ce sommeil du Seigneur est devenu la veille du monde entier : la mort du Seigneur a chassé loin de vous le sommeil de cette éternelle mort, qui régnait sur tout« . Lui-même par le prophète (Ps III, 6) ne dit-il pas : « J’ai dormi, je me suis éveillé et mon sommeil m’a été doux« . (129)

Augustin en sa 2ème Homélie sur la nuit Sainte déclare encore :

« Qu’est-ce que la mort sinon un sommeil éternel et profond d’où Dieu arrache l’homme… le sommeil est le lot des seuls mortels, il n’est pas le repos des anges, qui éternels, ne puisent point de force en dormant. Comme leur vie même, leur veille est infinie. Et vivre n’est rien d’autre que veiller et veiller rien d’autre que vivre. Mais nous qui vivons dans une chair corruptible et pesante, nous devons dormir pour réparer nos forces et interrompre notre vie, par cette image de la mort, qui nous laisse au moins des bribes de vie« . (130)

Il serait loisible de citer d’autres Pères, la mort n’est pas un arrêt de la vie, c’est un sommeil qui nous permet de réparer nos forces pour s’engager vers une vie nouvelle, elle n’est dès ors plus un repos, mais un lieu de transition qui nous permet de gagner la vie éternelle.

Le Baptême de Désir, n’est pas seulement ou ne devrait pas être uniquement le lieu d’espoir de l’homme mort sans baptême que connaît la théologie chrétienne, si donc le sommeil n’est pas seulement un lieu de repos mais un possible stade de purification, il est alors un lieu de combat !

Quel sacrement les Églises ont-elles mis en place pour permettre au décédé de poursuivre sa quête ? Il n’en est malheureusement pas. L’extrême onction voudrait être un sacrement de purification, mais le peut-il dans le cadre liturgique qui est le sien ? L’homme peut-il être lavé de tous ses péchés par sa seule pénitence. Si le Christ a retiré aux hommes le péché originel par Sa Passion, Il ne leur a point retiré par Sa résurrection tous les péchés à venir dont le péché dit mortel qui supprime les grâces du Baptême.

La réconciliation suppose une réparation qu’elle émane du pécheur ou qu’elle provienne de l’Église Priante, Souffrante, Militante, et surtout souffrante en l’occurrence.

De quelle nature est cette réparation dans les sphères de l’au-delà, en ce qui touche l’homme décédé ? De quelle nature est ce combat ?

« N’oublions toutefois pas que la voie d’accès à l’immortalité, c’est précisément la mort et que la vie éternelle ne peut s’ouvrir à nous que s’il nous est permis de quitter ce monde. La mort n’est pas une issue finale, mais un passage, un cheminement temporaire vers l’éternité« . (131)

Ambroise de Milan déclare encore :

« Comment la mort serait-elle un mal pour nous, si tout sens est aboli après la mort ? pas de sens, pas de douleur, car la douleur est une sensation. Y a-t-il au contraire quelque sensation après la mort, une autre vie. C’est l’âme qui subsiste et l’éprouve, et jouit de cette vie. La vie et l’âme persistant après la mort, le bien persiste et n’est pas perdu du fait de la mort, mais augmente ; l’âme n’est pas retardée par aucun embarras de la mort : elle agit plus, parce qu’elle agit dans son domaine propre, sans collaboration avec le corps qui l’alourdit plus qu’il ne l’aide« . (132)

Il y a une poursuite de la vie de l’âme dans la mort, mais cette poursuite peut nécessiter un combat du fait de la recherche d’une réparation ou d’une purification toujours plus grande, et Ambroise de Milan apporte cette conclusion :

« Forts de ces enseignements, marchons sans trembler vers notre rédempteur Jésus ; partons sans trembler vers l’assemblée des patriarches vers notre père Abraham lorsque le jour sera venu. Marchons sans trembler vers cette cogénération de saints, cette réunion de justes. Nous irons vers nos pères, nos précepteurs dans la foi ; même si les œuvres nous manquent ; que la foi nous aide défendons notre héritage ! » (133)

Même si les œuvres nous manquent, que la foi nous aide…

Grégoire de Nysse nous enseigne :

« Tout ce qui reçoit le privilège de revenir à l’existence par la résurrection ne retourne pas à la même vie : il y a une grande distance entre ceux qui ont été purifiés et ceux qui ont encore besoin de l’être. Ceux qui auront harmonisé leur vie avec la purification du baptême s’acheminent vers ce qui constitue leur être profond. Or à la pureté est étroitement unie l’absence de passions, et dans l’absence de passions réside sans conteste la béatitude. Quant à ceux dont les passions se sont invétérées et qui n’ont eu recours à aucun moyen d’effacer la souillure ni eau du sacrement, ni invocation de la puissance divine, ni repentir qui les aurait amendés, de toute nécessité, ceux-là doivent recevoir eux aussi la place qui correspond à leur conduite. Or l’endroit qui convient à l’or, s’il est altéré, c’est la creuset du raffineur, pour qu’une fois écarté le vice qui s’était mélangé à ces pécheurs, leur nature, après de longs siècles, revienne à Dieu pure et intacte« . (134)

Celui qui n’était pas pur devra se purifier, il y a dans les sphères de l’au-delà ou dans le cadre de la réincarnation – point du dogme chrétien examiné plus haut – les moyens de parvenir à retrouver l’état originel, et le baptême de Désir est la réalisation de cette purification.

Consolamentum, réincarnation et évolution spirituelle dans le catharisme et le Christianisme Originel [3]
Cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation et Saint-Sigisbert de Nancy. Photographie ©Spartakus FreeMann, 2011.

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Le catharisme à la suite des premiers Pères et des Gnostiques chrétiens a eu conscience de ce mystère oublié par les Églises Apostoliques, si l’Église Gnostique Apostolique Primitive possède en son Rituel un sacrement pour les morts, le Catharisme a pour son compte placé le Consolamentum à sa véritable place : le Baptême de l’Esprit et du Feu prépare le chrétien à son cheminement dans les sphères de l’au-delà.

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Plus sur le sujet :

Consolamentum, réincarnation et évolution spirituelle dans le catharisme et le Christianisme Originel, Jean-Pierre Bonnerot. Paru dans Cahiers des Etudes Cathares, été 1983, N° 98. Tous droits de reproduction interdits.

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Notes :

(1) Confer notre étude : « Satan, Lucifer, le Prince de ce monde et les démons dans la tradition chrétienne et l’exégèse scripturaire », Narbonne, Cahiers d’Etudes Cathare Ed.

(2) Maurice Magre : Le Sang de Toulouse. Paris, Robert Laffont Ed, 1978, page 278.

(3) Rachi : Le Pentateuque avec Rachin. Volume 1 : La Genèse Paris, Fondation Samuel et Odette Levy Ed, 1979, page 5.

(4) Grégoire de Naziance : Homélie XL : Pour le Saint Baptême. Paragraphe II in : Homélies (extraits). Namur, Editions du Soleil Levant, 1962 pages 57 et 58.

(5) Jean Scot : Commentaires sur l’Evangile de Jean. Livre III paragraphe 1, Paris, Editions du Cerf, Collection Sources chrétienne n° 180 – 1972, page 205.

(6) Origène : Entretien d’Origène avec Héraclide paragraphe 25, Paris, Editions du Cerf, Coll. Sources chrétienne n° 67 – 1960, pages 103 à 105.

(7) Rachi : op cité, volume 5 : le Deutéronome. ibid, 1981, page 163.

(8) Elie Munk : la voix de la Thora. Volume 5 : le Deutéronome. Paris, Fondation Samuel et Odette Levy Ed, 1981, page 213.

(9) On lira avec intérêt : Herman Hailperin : De l’utilisation par les chrétiens de l’oeuvre de Rachin. in : Rachi (ouvrage collectif). Paris, Service Technique pour l’éducation. Ed, 1974, pages 163 à 200.

(10) Le Zohar II, 113a – in : Le Zohar, extraits choisis et présentés par Gershon Scholem, Paris Ed du Seuil, Coll. Sagesses n° 21, 1980, page 88.

(11) Ambroise de Milan : La mort est un bien II, 3 – in : Cyprien et Ambroise : le chrétien devant la mort. Paris, Ed Desclée de Brouver Ed, coll. les Pères dans la foi, 1980, page 41.

(12) Jean Chrysostome : Homélie 25 sur l’Evangile selon Saint Jean – in : le Baptême d’après les Pères de l’Eglise. Paris Grasset Ed, colle lettres chrétiennes n° 5, 1962 page 211.

(13) Jean Duvernoy : la Religion des Cathares. Toulouse, Privat Ed 1976, page 145.

(14) Rachi : op cité, volume 1 : la Genèse, ibid, page 15.

(15) Elie Munk : op cité, volume 1 : la Genèse, ibid, 1981, page 23.

(16) Carlo Suares : la Kabbale des Kabbales, Paris, Adyar Ed, 1962, page 51.

(17) Zohar I, 284b – in : La Kabbale, pages classées du Zohar. Paris Ed du chant nouveau. 1946, pages 81 et 82.

(18) Zohar I, 61 a – Ibid, page 82.

(19) Zohar I, 85 b – Ibid, page 83.

(20) Louis Rougier : l’Origine astronomique de la croyance pythagoricienne et l’immortalité de l’âme. le Caire, Institut Français d’Archéologie Orientale, Ed, tome 10, 1933.

R.P. Festugière : La Révélation d’Hermès Trismégiste, tome 3 : les doctrines de l’âme. Paris, Librairie Gabalda Ed, 1953.

Textes et Oeuvres divers publiés par les Editions les Belles Lettres.

(21) Gershom. G. Scholen : Les Origines de la Kabbale. Paris, Aubier-Montaigne Ed, 1966 page 252. On lira avec intérêt le paragraphe 10 du chapitre 2 : Migration des âmes et mystique de la prière dans le Bahir, mais aussi toute l’oeuvre de l’auteur dont les traductions figurent chez Payot et Aubier.

(22) Origène : Homélie sur Jérémie I, paragraphe 10. Paris, Ed. du Cerf, Coll Sources chrétiennes n° 232, 1976, pages 217 et 219.

(23) Origène : Traité des Principes – Péri Archon – III, 3. 5 – Paris, Etudes Augustiniennes Ed, 1976, page 189.

(24) Elie Munk : op cité. volume 1 : la Genèse, ibid, pages 257 et 258.

(25) Origène : Homélies sur la Genèse – XII, 4 – Paris, Ed du Cerf, Coll Sources chrétiennes n° 7 bis, 1976, pages 301 et 303.

(26) Origène : Traité des Principes – Péri Archon II, 9, 7 – op cité, page 131 et Sources chrétiennes n° 252 (tome 1) page 369.

(27) Origène : Commentaire sur Saint Jean VI, paragraphe 73 – Paris, Ed du Cerf, coll Sources chrétiennes n° 157 – 1970, pages 183 et 185.

(28) Justin : Dialogue avec Tryphon – Prologue : Comment voir Dieu in : la Philosophie passe au Christ : Oeuvre de Justin. Paris, Desclée de Brouwer Ed, colle les Pères dans la foi, Ictus, 1982, page 128.

(29) Jérôme : Traité sur les erreurs contenues dans le Livre des Principes d’Origène. in : Oeuvres de Saint Jérôme. Paris, Auguste Desrez Ed, 1838, page 421.

(30) Grégoire de Nysse : la Création de l’Homme – 28 – Paris, Desclée de Brouwer Ed, Coll. les Pères dans la foi, 1982, pages 148 et 149.

(31) Origène : Explication du Nôtre Père – 29, in Traité sur la prière. Paris, Desclée de Brouwer Ed, Coll. les Pères dans la Foi, 1977, pages 108 et 109.

(32) Origène : Commentaire sur Saint Jean, op cité, avant-propos de Cécile Blanc, page 24.

(33) Origène : Ibid, VI, 85, op cité, page 191.

(34) Origène : Ibid, VI, 85, op cité, page 191.

(35) Jérôme : Correspondance, Lettre à Démétriadès. in Oeuvres de Saint Jérôme, op cité, page 663 et par une approche aisée Correspondance, Lettre n° 130, Les Belles Lettres Ed, tome 7 pages 187 à 189.

(36) Tertullien : Apologétique 48, paragraphe 2 et 3. Paris, les Belles Lettres Ed, 1971, pages 101 et 102.

(37) Marius Victorinus : Contre Arius Livre I, B, paragraphe 64 in : Traités théologiques sur la Trinité. Paris, Ed du Cerf, Coll Sources chrétiennes n° 68 ; 1960 page 385.

(38) Grégoire de Nysse : Catéchèse de la Foi, 6. Paris Desclée de Brouwer Ed, Coll les Pères dans la Foi, 1978, page 94.

(39) Ibid, page 102.

(40) Premier Concile de Braga : Anathématisme contre les Priscillianistes, 1e Mai 561 ou 563. in : Textes doctrinaux du Magistère de l’Eglise sur la Foi Catholique. Traduction et présentation de Gervais Dumeige. Paris, Editions de l’Orante, 1969, page 140.

(41) Synode de Constantinople : Anathème contre Origène (?!), 543, ibid, page 140.

(42) Murphy et Sherwood : Constantinople II et III. Paris, Editions de l’Orante, Collection Histoire des Conciles oecuméniques, volume 3, 1974, pages 108 et 109.

(43) Augustin : La Cité mystique de Dieu. Livre X chapitre 30. Paris, charpentier Ed, 1843, tome 1, pages 351 et 352.

(44) Zohar II, 1999 a – in : La cabbale, pages classées du Zohar, op cité, page 99.

(45) Zohar II, 96 b – in : Le Zohar, extraits choisis et présentés par G. Scholem, op cité, page 84.

(46) Elie Munk : op cité, tome 3 : Le Lévitique, op cité, 1981, page 151.

(47) Origène : Entretien d’Origène avec Héraclide paragraphe 15, op cité, page 89.

(48) Ibid, paragraphe 22, page 99.

(49) Tertullien : La Résurrection des morts – paragraphe 40. Paris, Desclée de Brouwer Ed, Coll les Pères dans la Foi, 1980, page 102.

(50) Origène : Traité des Principes – Péri Archon, Préface I, 5 – op cité, page 26.

(51) Tertullien : Ibid, paragraphe 7, page 53.

(52) Ignace d’Antioche : Lettre aux philadelphiens XI, 2. in : Les écrits des Pères Apostoliques (Collectif). Paris, Editions du Cerf, Coll chrétiens de tous les temps n° 1, 1969 page 185.

(53) Justin : Dialogue avec Tryphon V, op cité page 130.

(54) Ibid, XL, op cité page 190.

(55) Irénée de Lyon : Contre les Hérésies V – in : Textes choisis. Namur, les Editions du Soleil Levant. Ed, 1963 page 150.

(56) Tertullien : Apologétique IX, 8. op cité, page 22.

(57) Tertullien : La Résurrection des morts XVI, paragraphe 10, op cité page 65.

(58) Grégoire de Nysse : la Création de l’homme XXIX, op cité page 152.

(59) Zohar I, 205 b, 206 a : in : Armand Abécassis et Georges Nataf : Encyclopédie de la mystique juive, 4ème Partie : Isaïe Tishby : la Kabbale, Paris, Berg International Ed, 1977, colonne 878.

(60) Zohar I 83 b in : La Cabbale, pages classées du Zohar, op cité, pages 84 et 85.

(61) Justin : Dialogue avec Tryphon VI, op cité, pages 131 et 132.

(62) Tertullien : La Résurrection des morts VII, paragraphe 4 et 5, op cité page 52.

(63) Origène : Traité des Principes – Péri Archon III, 1, 21, – op cité page 171.

(64) Origène : Homélies sur Jérémie I, 10 – op cité page 219.

(65) tau Irénée II : Rituel du Baptême des adultes (forme privée et non solennelle) de l’Eglise Gnostique Apostolique Primitive. Nous remercions S.B.T. Irénée II de nous avoir communiqué ce texte liturgique.

(66) Jamblique : Traité de l’Ame Section II, paragraphe 2 – in : R.P. Festugière : op cité, appendice 1, page 221.

(67) Ibid, Section III, paragraphe 1, pages 229.

(68) Hermès Trismègiste : Poimandrès I, 19. in : Corpus Hermeticum, tome 1, Paris, les Belles Lettres Ed, 1960, page 13.

(69) La Didaché, paragraphe 1 in : Les Ecrits des Pères Apostoliques, op cité, page 37.

(70) Plotin : Les Enneades IV, 3, 22, traduction de l’abbé Alta. Paris, Bibliothèque chacornac Ed, 1925 tome 2 page 268.

(71) Jamblique, op cité, Section II, paragraphe 3, pages 226 et 227.

(72) Plotin : Les Enneades IV, 3, 21, op cité, page 267.

(73) Porphyre : Sur la manière dont l’embryon reçoit l’âme IIe Partie. in R.P. Festugière : op cité appendice 2, pages 293 et 294.

(74) Ibid, page 298.

(75) Ibid, page 298.

(76) Justin : Dialogue avec Tryphon, 5 – op cité, pages 128 et 129.

(77) Justin : Ibid, 65, op cité, page 237.

(78) Irénée de Lyon : Contre les Hérésies V, op cité, pages 156 et 157.

(79) Marius Victorinus : Hymne II, vers 35 à 46. in Traités Théologiques sur la Trinité. op cité, page 631.

(80) tertullien : Traité du Baptême III, 2. Paris, Cerf Ed. Coll. Foi Vivante, 1976 pages 76 et 77.

(81) Dr A.E. Chauvet : Esotérisme de la Genèse. Tradition ésotérique commentée des dix premiers chapitres du Sepher Bereschit. Paris, SIPUCO Ed, 1948, tome 4 page 951.

(82) Tertullien, Traité du Baptême III, 3. op cité page 77.

(83) Ibid, IX, 4. op cité page 91.

(84) Tau Irénée II : Sainte et divine Liturgie de l’Eglise Gnostique Apostolique Primitive. Nous remercions S.B.T. Irénée II de nous avoir confié cette liturgie.

(85) Ibid.

(86) Confer note 1.

(87) Pour les textes de Jean et de Paul, nous avons toujours choisi, selon l’habitude de nos travaux précédents les traductions remarquables de l’abbé Alta, publiées à Paris en 1907 et 1919. Nous profitons de l’occasion de cette note pour signaler que les traductions des autres textes, sauf indication contraire, appartiennent toujours à l’édition de l Bible publiée dans la Pléiade.

(88) Dr. A.E. Chauvet : Esotérisme de la Genèse, op cité, tome 4, page 951.

(89) Origène : Commentaire sur Saint Jean II, paragraphe 159 à 162, extraits op cité, pages 313 à 317.

(90) Ibid, II, paragraphe 167.

(91) Ibid, II, paragraphe 174.

(92) Tradition de la Sainte Prière. Paragraphe 5 in : Rituel Cathare. Paris, Ed du Cerf Ed, Coll Sources chrétiennes n° 236, 1977 pages 217 et 219.

(93) Ibid paragraphe 6, page 221.

(94) Ibid paragraphe 13, pages 253 et 255.

(95) Confer note 1.

(96) Elie Munk : op cité, tome 4 : les Nombres, op cité, 1981, page 111.

(97) Tau Irénée II : Rituel de la Confirmation. Forme privée et non solennelle. Nous remercions S.B. Tau Irénée II, Patriarche de l’Eglise Gnostique Apostolique Primitive d’avoir bien voulu nous communiquer sa liturgie.

(98) Rachi : Le Pentagone avec Rachi, volume 2 : l’Exode, Paris, op cité, 1980, page 253.

(99) Ibid, page 274.

(100) Elie Munk : la Voix de la Thora, volume 2 : l’Exode, op cité, 1980 page 347.

(101) Irénée de Lyon : Démonstration de la Prédication Apostolique, paragraphe 47 – Paris, Ed du Cerf, Coll : Sources chrétiennes n°62, 1971, pages 107 et 108.

(102) Tertullien : Le Baptême VI, VII et VIII, extraits. op cité, pages 85 à 89.

(103) Hippolyte de Rome : la Tradition Apostolique, paragraphe 21 – Paris Ed du Cerf, Coll Sources chrétiennes n°11 bis, 1968 pages 87, 89 et 91.

(104) Cyrille de Jérusalem : Catéchèses Baptismales et mystagogiques (XXIè Catéchèse, extraits) namur, Ed du Soleil Levant Ed, 1962, pages 466 et 467.

(105) Ambroise de Milan : Des Sacrements III, 8 – in : Des Sacrements, des Mystères, Explication du Symbole. Paris Ed du Cerf, Coll. Sources chrétiennes n°25 bis page 97, 1980.

(106) Ibid : Des Mystères, paragraphe 42. in : Des Sacrements, des Mystères, Explication du Symbole, op cité, page 179.

(107) Tradition de la Sainte Prière, paragraphe 13, in Rituel Cathare, op cité page 247.

(108) Tau Irénée II Rituel de la Confirmation, op cité.

(109) Jean Duvernoy : la Religion des Cathares, op cité, page 323.

(110) Clément d’Alexandrie : le Pédagogue II, 8, Paris Ed du Cerf, Coll Sources chrétiennes n°108, 1964, pages 125 et 127.

(111) Ibid, page 133.

(112) Origène : Homélies sur le Lévitique, II, 2. Paris, Ed du Cerf, Coll Sources chrétiennes n°286, 1981, pages 97 et 99.

(113) Ibid, page 99.

(114) Origène : Traité des Principes – péri Archon I, 3, 7. op cité page 53.

(115) Tau Irénée II : Rituel de la Confirmation, op cité.

(116) Tau Irénée II : Sainte et Divine Liturgie de l’E.G.A.P. Je remercie S.B. T. Irénée II de m’avoir transmis cette liturgie.

(117) Origène : Homélies sur les Nombres XX, 2. Paris Ed du Cerf, Coll Sources chrétiennes n°29, 1951, page 395.

(118) Athanase d’Alexandrie : Lettres à Sérapion I, paragraphe 19. Paris Ed du Cerf, Coll Sources chrétiennes n°15, 1947 pages 116 et 117.

(119) Jean Duvernoy : la Religion des Cathares, op cité, page 155.

(120) Henri Chirat : l’Assemblée chrétienne à l’âge apostolique. Paris Ed du Cerf. Coll. Lex Orandi n°10, 1949, pages 143 et 144.

(121) Alta : Saint Paul traduit sur le grec et commenté. Paris, Imprimerie de la Cour d’Appel Ed. 1919, page 155.

(122) J. Duvernoy : la Religion des Cathares, op cité page 159.

(123) Ambroise de Milan : La mort est un bien, IV, paragraphe 15, op cité pages 50 et 51.

(124) Tradition de la Sainte Prière, paragraphe 7, op cité pages 223 et 225.

(125) Ibid, paragraphe 9, page 229.

(126) Grégoire de Naziance : Sermon I sur Pâques I, 2 in le Mystère de Pâques, textes choisis et présentés par A. Hamman et F. Quéré-Jaulmes. Paris, Grasset Ed, 1965, Coll Lettres chrétiennes n°10, pages 91 et 92.

(127) Jean Chrysostome : Sermon pour la fête de Pâques, paragraphe 5 – in le Mystère de Pâques, op cité page 130.

(128) Ibid, paragraphe 1, op cité pages 123 et 124.

(129) Chromatius d’Aguilée : Sermon pour le jour de Pâques in le Mystère de Pâques, op cité, page 175.

(130) Augustin : IIè Homélie sur la Nuit Sainte in : le Mystère de Pâques, op cité page 199.

(131) Cyprien : Sur le Mort, paragraphe 22, in : Cyprien et Ambroise : Le Chrétien devant la mort, op cité, page 33.

(132) Ambroise : La Mort est un bien, IV, paragraphe 13, op cité page 49.

(133) Ibid VII, paragraphe 52, page 79.

(134) Grégoire de Nysse : Catéchèse de la Foi, paragraphe 36, op cité, page 94.

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