Idra Rabba Kadisha 2

Accueil » Kabbale » Textes Traditionnels » Idra Rabba Kadisha 2

Idra Rabba Kadisha 2.

Zohar, III, 127b – 145a

La troisiĂšme parure est formĂ©e par les moustaches sĂ©parĂ©es par une raie. C’est Ă  elle que correspondent les mots : « II pardonna (passĂ©) les pĂ©chĂ©s. » Dans cette parure, les cheveux ne sont pas touffus, afin de dĂ©couvrir la Bouche sacrĂ©e qui prononce les paroles : « J’ai pardonnĂ©. » On a appris : combien d’armĂ©es espĂšrent voir cette Bouche, mais qui ne se rĂ©vĂšle pas ! Dans le Livre Occulte, il est dit : II passe le pĂ©chĂ© (use). Si les hommes sont mĂ©ritants, il change le pĂ©chĂ© en grĂąces. La colĂšre qui Ă©mane des Narines de la « Petite Figure » disparaĂźt, grĂące au souffle de la « Grande Figure », ainsi qu’il est Ă©crit : « Le vent du Seigneur a soufflĂ© sur lui et il a disparu. » Heureux l’homme qui mĂ©rite cette grĂące. Rabbi SimĂ©on dit : le Seigneur, certes, te prodiguera ses biens et te prĂ©servera de tout mal. L’Écriture dit : « Je me rĂ©jouirai en Dieu. » Je me rĂ©jouirai en l’Ancien des anciens qui est la joie de tout. Au moment oĂč cette parure de la Barbe de l’Ancien des jours apparaĂźt, tous les MaĂźtres des rigueurs et des gĂ©missements se taisent. Celui qui surveille ses paroles est marquĂ© de la troisiĂšme parure, qui est la parure du silence.

La quatriĂšme parure est formĂ©e par les extrĂ©mitĂ©s des moustaches ; elle correspond aux mots : « … Le reste de son hĂ©ritage », ainsi qu’il est Ă©crit : « Et tu prieras pour les restants. » Les « restants » dĂ©signent IsraĂ«l : « Le reste d’IsraĂ«l ne commettra pas d’iniquitĂ©. »

La cinquiĂšme parure est formĂ©e par la touffe de barbe qui croĂźt au-dessus de la lĂšvre infĂ©rieure et correspond aux mots : « Il ne conserve pas toujours sa colĂšre. » LĂšve-toi, Rabbi YossĂ©. Rabbi YossĂ© commença : il est Ă©crit : « Heureux le peuple qui jouit d’un tel sort ! Heureux le peuple dont JĂ©hovah est le Dieu. » Que veut dire « schekakha » ? Cela signifie « apaiser », ainsi qu’il est Ă©crit : « La colĂšre du Roi s’est apaisĂ©e ». « Heureux le peuple dont JĂ©hovah est le Dieu. » « Le Seigneur », c’est la MisĂ©ricorde. D’aprĂšs une autre explication, « Schekakha », c’est le Nom qui renferme tous les autres. Par ce Nom, le Saint, bĂ©ni soit-il, fait disparaĂźtre la colĂšre et apaise la « Petite Figure ». Nous avons appris que l’Esprit suprĂȘme descend sous les Narines de l’Ancien des jours et se rĂ©pand Ă©galement en bas. Le degrĂ© supĂ©rieur s’appelle « qui passe le pĂ©chĂ© », et le degrĂ© infĂ©rieur « qui ne conserve pas pour toujours sa colĂšre ». Toutes les fois que l’Ancien mystĂ©rieux et cachĂ© Ă  tous rĂ©vĂšle ses voies, le bien se rĂ©pand sur les ĂȘtres d’en bas. De mĂȘme que le Paradis suprĂȘme est ignorĂ© de tous, de mĂȘme l’Ancien des anciens demeure cachĂ©. C’est ce Ă  quoi font allusion les paroles : « Ô Seigneur, que tes Ɠuvres sont grandes et tes desseins profonds ! » Rabbi SimĂ©on lui dit : que tes Ɠuvres trouvent grĂące dans l’autre inonde devant l’Ancien des temps.

[133b] La sixiĂšme parure est formĂ©e par les touffes de barbe qui recouvrent les joues. LĂšve-toi, Rabbi Yessa, et explique-nous cette parure. Rabbi Yessa commença : il est Ă©crit : « Ma grĂące ne t’abandonnera jamais. » Et ailleurs : « J’ai eu pitiĂ© de toi parla grĂące du monde. » Il y a deux grĂąces (Hessed) : la grĂące intĂ©rieure et la grĂące extĂ©rieure. La grĂące intĂ©rieure est celle de l’Ancien des anciens ; elle est cachĂ©e dans les extrĂ©mitĂ©s de la Barbe. C’est pourquoi il est dĂ©fendu de raser l’extrĂ©mitĂ© de la barbe, qui correspond Ă  l’endroit oĂč se rĂ©fugie la grĂące intĂ©rieure. Les PrĂȘtres ne devaient pas non plus se faire raser la barbe pour ne pas dĂ©tĂ©riorer les voies de misĂ©ricorde de l’Ancien des temps. Nous avons appris dans le Livre Occulte qu’il faut chercher par tous les moyens d’augmenter la grĂące (Hessed), ainsi qu’il est Ă©crit : « Et ma grĂące ne t’abandonnera pas. » C’est la grĂące intĂ©rieure ; la grĂące de l’Ancien des jours. La « grĂące du monde », c’est la grĂące extĂ©rieure, la grĂące de la « Petite Figure », ainsi qu’il est Ă©crit : « Le monde sera bĂąti par la grĂące. » La grĂące de l’Ancien des anciens, c’est la grĂące par excellence, la grĂące de l’Ăąme, et c’est Ă  cette sixiĂšme parure que correspondent les mots : « … Car il veut la grĂące. »

La septiĂšme parure est formĂ©e par les deux pommettes qui sont belles et agrĂ©ables Ă  voir. Rabbi SimĂ©on commença : il est Ă©crit : « Comme un pommier parmi les arbres de la forĂȘt, tel est mon bien-aimĂ© parmi les jeunes gens. » L’Écriture compare le Saint, bĂ©ni soit-il, Ă  un pommier ; de mĂȘme que le fruit de cet arbre prĂ©sente trois couleurs, de mĂȘme chaque pommette de la figure a trois couleurs, ce qui fait ensemble six, et la septiĂšme parure est la quintessence des six. C’est grĂące Ă  ces sept parures que le monde subsiste, ainsi qu’il est Ă©crit : « Dans le rayonnement de la force du roi (dans la Sagesse), la vie prend sa source. » C’est des pommettes qu’Ă©mane la vie et la joie pour la « Petite Figure », ainsi qu’il est Ă©crit : « Dieu tournera sa face vers toi. » Sa face dĂ©signe la face extĂ©rieure ; car, quand elle est illuminĂ©e, le monde est bĂ©ni. Nous avons appris : tant que ces lampes extĂ©rieures sont allumĂ©es, le monde est bĂ©ni et la rigueur ne sĂ©vit pas. Quel bonheur pour le monde lorsque les deux pommettes qui sont illuminĂ©es toujours se rĂ©vĂšlent Ă  lui ! À ce moment, la « Petite Figure » est en joie ; les lampes d’ici-bas se rĂ©jouissent ; tous les mondes et tous les ĂȘtres sont dans une parfaite fĂ©licitĂ©. La « Petite Figure » n’est Ă©clairĂ©e que par intermittence, tandis que les pommettes sont toujours Ă©clairĂ©es. Elles Ă©clairent trois cent soixante-dix mondes. Cette septiĂšme parure renferme les six premiĂšres. C’est Ă  elle que font allusion les mots : « Il revient et il aura pitiĂ© de nous. » « Il revient », parce qu’il y a des moments oĂč il est cachĂ© et d’autres oĂč il est rĂ©vĂ©lĂ©.

[134a] La huitiĂšme parure est formĂ©e par un fil de la Barbe qui descend en ligne droite comme un plateau de balance, jusqu’au nombril. LĂšve-toi, ÉlĂ©azar, mon fils, et parle. Rabbi ÉlĂ©azar commença : « Tout dĂ©pend de la bonne Ă©toile (mazal), mĂȘme le sort du rouleau de la Loi qui est dĂ©posĂ© dans le Tabernacle. » On a dĂ©jĂ  expliquĂ© cette maxime dans le Livre Occulte ; mais examinons-la encore une fois. Est-ce que tout est rĂ©gi par l’influence des astres ? Nous avons appris que le rouleau de la Loi est sacrĂ©, son enveloppe est sacrĂ©e et le Tabernacle qui l’enferme est Ă©galement sacrĂ©. À ces trois saintetĂ©s, correspondent les trois fois « saint », rĂ©pĂ©tĂ©s dans IsaĂŻe : « L’un dit Ă  l’autre : Saint, saint, saint, bĂ©ni soit il. » La Loi a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă©galement avec trois saintetĂ©s, le Tabernacle dans lequel elle Ă©tait enfermĂ©e et le Temple oĂč Ă©tait placĂ© le Tabernacle. Est-ce que des objets aussi saints peuvent ĂȘtre soumis au « Mazal » (bonne Ă©toile) ? Or il est Ă©crit : « Vous ne craindrez pas les constellations du ciel. » Mais on a expliquĂ© dans le Livre Occulte que le fil sacrĂ© de la Barbe, centre des autres fils, est appelĂ© « Mazal ». Le rouleau de la Loi qui est appelĂ© « saint » ne possĂšde pas les dix attributs de saintetĂ© avant d’avoir Ă©tĂ© placĂ© dans le Tabernacle. De mĂȘme, en haut, toutes les dix saintetĂ©s doivent ĂȘtre rĂ©unies pour former le Tabernacle. Ce fil est appelĂ© « Mazal », parce qu’il est le centre de toutes les constellations du ciel. Celui qui voit la huitiĂšme parure voit toutes ses fautes disparaĂźtre, comme il est Ă©crit : « Il fait disparaĂźtre les fautes. » Rabbi SimĂ©on s’Ă©cria : bĂ©ni sois-tu, mon fils, devant le Saint des saints.

La neuviĂšme parure est formĂ©e par l’enchevĂȘtrement des cheveux. LĂšve-toi, Rabbi Abba, et parle. Rabbi Abba dit : Ce sont les cheveux qui s’entremĂȘlent avec ceux appelĂ©s « les profondeurs de l’OcĂ©an », et tous les accusateurs des hommes sont prĂ©cipitĂ©s dans ces profondeurs. Rabbi SimĂ©on lui dit : bĂ©ni sois-tu, mon fils, Ă  Dieu.

La dixiĂšme parure est formĂ©e par les poils qui recouvrent le cou. Rabbi Yehouda, lĂšve-toi. Rabbi Yehouda dit : il est Ă©crit : « Et ils se cacheront dans le fond des rochers et dans les grottes des montagnes Ă  cause de la crainte de Dieu et devant la splendeur de Sa MajestĂ©. » « Crainte de Dieu » dĂ©signe la partie visible. La « splendeur de Sa MajestĂ© » dĂ©signe les poils qui recouvrent le cou et sont cachĂ©s par la Barbe. À cette parure correspondent les paroles : « Tu donnes la vĂ©ritĂ© (fidĂ©litĂ©) Ă  Jacob… »

La onziĂšme parure est formĂ©e par la rĂ©gularitĂ© des poils de la Barbe qui ne se dĂ©passent pas l’un l’autre. À cette parure, correspondent les mots : « … Et la grĂące (misĂ©ricorde) Ă  Abraham. »

[134b] La douziĂšme parure est formĂ©e par la bouche dĂ©couverte que les moustaches ne cachent point. Les moustaches laissent la bouche dĂ©couverte, afin qu’il n’y ait pas de rigueurs. Mais est-ce que les poils delĂ  barbe sont du cĂŽtĂ© de la Rigueur ? Nous savons au contraire qu’ils sont du cĂŽtĂ© de la ClĂ©mence. C’est afin que l’esprit puisse sortir aisĂ©ment. Nous avons appris que, de la Bouche sacrĂ©e, sort un souffle qui anime la « Petite Figure » et tous les ĂȘtres d’en bas, et se rĂ©pand dans trois cent soixante-dix directions. C’est pourquoi la Bouche sacrĂ©e est dĂ©couverte, afin que rien ne se mĂȘle au souffle. Cette parure est la plus mystĂ©rieuse de toutes. Le prophĂšte vĂ©ritable Ă©tait inspirĂ© par la « Bouche de Dieu » qui est le souffle extĂ©rieur, mais l’Esprit de l’Ancien des anciens est cachĂ© et mystĂ©rieux et n’est connu que de lui-mĂȘme. Les Patriarches se sont attachĂ©s Ă  la douziĂšme parure d’oĂč Ă©manent les douze limites d’en haut et d’en bas auxquelles correspondent les douze tribus. C’est Ă  quoi font allusion les mots : « … Que tu as jurĂ© Ă  nos ancĂȘtres. »

La treiziĂšme parure est constituĂ©e par les deux moitiĂ©s de la Barbe qui descendent majestueusement jusqu’au nombril. Rabbi SimĂ©on dit : heureux le sort de celui qui se trouve dans la rĂ©gion de cette parure suprĂȘme ! Heureuse sa part dans ce monde et dans le monde futur, car cette parure est le centre de toutes les autres qui sont sous sa dĂ©pendance, ainsi que les parures de la « Petite Figure » ; et tout est contenu dans cette parure. C’est le « Mazal » (la planĂšte) de qui tout dĂ©pend ; c’est la plus parfaite de toutes les parures. Toutes ces parures sont appelĂ©es « Jours primitifs ». Les jours cĂ©lestes sont appelĂ©s « Jours primitifs », quand ils concernent l’Ancien des temps ; mais ils portent le nom de « Jours du monde », quand ils concernent la « Petite Figure ». Les « Jours primitifs », les parures de la Barbe de l’Ancien des anciens sont contenus dans la treiziĂšme parure, et le jour oĂč l’Ancien des jours se rĂ©vĂ©lera ornĂ© de toutes ses parures sera appelĂ© « Jour unique », jour au-dessus de tous les autres, car il n’y aura ni jour ni nuit ; jour sans nuit et par consĂ©quent sans jour, puisque, sans nuit, il n’y a pas de jour. C’est Ă  ce jour que se rapportent les paroles de l’Écriture : « Ce jour unique connu du Seigneur ne sera ni jour ni nuit. » Cette treiziĂšme parure est la quintessence de toutes et n’est pas visible ; c’est d’elle que se dĂ©verse l’huile parfumĂ©e dans les treize canaux d’en bas. Personne ne connaĂźt l’endroit d’oĂč elle Ă©mane. C’est Ă  quoi se rapportent les paroles de l’Écriture : « Je suis le Seigneur et je ne donnerai pas ma gloire Ă  un autre. » Et ailleurs : « Il nous a faits. » Et ailleurs : « Et l’Ancien des jours Ă©tait assis. »

Mais personne ne sait oĂč il rĂ©side et ne peut le dĂ©couvrir. Ailleurs, il est Ă©crit : « Je te loue, car tes actions sont merveilleuses et mon Ăąme le sait. »

Rabbi SimĂ©on dit aux collĂšgues : Ă  travers le rideau que vous voyez, j’aperçois toutes les lumiĂšres de cette rĂ©gion. Le Saint, bĂ©ni soit il, tira un rideau sur quatre piliers entourant les quatre directions. [135a] Un pilier s’Ă©lĂšve du monde d’en bas jusqu’au monde d’en haut ; le chef cĂ©leste prĂ©posĂ© Ă  la garde du pilier tient en main une pelle dans laquelle sont dĂ©posĂ©es quatre clefs diffĂ©rentes ; ce sont ces clefs qui tirent le rideau de haut en bas. Il en est de mĂȘme des deuxiĂšme, troisiĂšme et quatriĂšme piliers. Entre un pilier et l’autre, on aperçoit dix-huit piĂ©destaux de piliers qui sont Ă©clairĂ©s par la LumiĂšre suprĂȘme qui traverse le rideau. Il en est de mĂȘme des autres piliers des quatre directions du monde. Je vois tous ces mondes attendre avec impatience les paroles qui sortent de notre bouche ; car c’est de l’haleine de nos bouches que sont formĂ©s les rideaux Ă  travers lesquels on aperçoit la LumiĂšre suprĂȘme. Heureux votre sort ! Car toutes vos paroles sont saintes et montent directement en haut, et c’est Ă  elles que s’appliquent les paroles de l’Écriture : « Ta gorge est comme un vin excellent… Il dĂ©lie la langue des anciens. » Cela signifie que, mĂȘme dans le monde futur, la bouche des MaĂźtres prononce des paroles relatives Ă  la Loi. Et maintenant dirigez vos idĂ©es sur la « Petite Figure » et mĂ©ditez sur la Sagesse suprĂȘme Ă  l’aide de laquelle la « Grande Figure » se mĂ©tamorphose en « Petite Figure ». ReprĂ©sentez-vous son essence comme venant d’ici et de lĂ , c’est-Ă -dire composĂ©e de ciel et de terre, de divin et d’humain, de matĂ©riel et d’immatĂ©riel, tel un homme composĂ© de corps et d’Ăąme. La « Petite Figure » est ainsi faite, afin de s’asseoir sur le TrĂŽne, ainsi qu’il est Ă©crit : « Et au-dessus du trĂŽne, il paraissait comme un homme assis sur ce trĂŽne », l’Homme qui est la synthĂšse de tous les Noms sacrĂ©s, l’Homme en qui sont renfermĂ©s tous les mondes d’en haut et d’en bas, l’Homme enfin qui embrasse tous les mystĂšres, mĂȘme ceux existant avant la crĂ©ation du monde. Nous avons appris dans le Livre Occulte que l’Ancien des anciens, avant de prĂ©parer ses parures, bĂątissait et constituait des rois ; mais ceux-ci ne pouvaient subsister, et il a fallu les cacher et rĂ©server leur existence Ă  un temps futur, ainsi qu’il est Ă©crit : « Tels sont les rois qui rĂ©gnĂšrent au pays d’Edom avant que les enfants d’IsraĂ«l eussent un roi. » Le pays d’Edom dĂ©signe la rĂ©gion des rigueurs. Les ĂȘtres créés primitivement ne sortirent de cette rĂ©gion qu’aprĂšs que la TĂȘte blanche se fut constituĂ©e. Nous infĂ©rons de lĂ  que, tant que le chef d’un peuple n’est pas revĂȘtu de toutes ses parures, le peuple lui-mĂȘme n’est pas non plus bien organisĂ©, Ă  l’instar des mondes d’ici-bas qui n’avaient pas une existence dĂ©finitive, tant que l’Ancien des anciens n’Ă©tait pas ornĂ© de toutes ses parures. C’est Ă  quoi font allusion ces paroles de l’Écriture : « Un roi rĂ©gnait Ă  Edom, BĂȘla, fils de BĂ©or. » Edom dĂ©signe la rĂ©gion oĂč toutes les rigueurs ont leur source. « BĂȘla », fils de « BĂ©or », c’est la rĂ©gion de la puissante Rigueur oĂč existent des millions de chefs cĂ©lestes, maĂźtres de lamentations et de gĂ©missements. L’Écriture ajoute : « Et sa ville s’appelait Denhaba », lisez « Den haba » (ici on apporte), ainsi qu’il est Ă©crit : « La sangsue a deux filles qui crient toujours : apporte, apporte (hab, hab). » Les mondes prĂ©existants dans la PensĂ©e suprĂȘme ne pouvaient subsister, parce que l’homme n’Ă©tait pas encore constitue, l’homme dont l’image est la synthĂšse de tout. [135b] Et lorsque la figure de l’homme a Ă©tĂ© formĂ©e, l’existence a Ă©tĂ© assurĂ©e Ă  tous les ĂȘtres. Si l’Écriture dit : Et tel roi est mort, et tel autre roi est mort, elle entend par lĂ  que son existence a Ă©tĂ© diffĂ©rĂ©e Ă  un temps ultĂ©rieur ; car toute descente Ă  un degrĂ© infĂ©rieur est appelĂ©e mort, ainsi qu’il est Ă©crit : « Et le roi des Égyptiens est mort. » Il Ă©tait tombĂ© Ă  un degrĂ© infĂ©rieur. Quand l’homme a Ă©tĂ© constituĂ©, l’existence des ĂȘtres primitifs s’affermit, et ils prirent des noms diffĂ©rents de ceux qu’ils portaient avant, Ă  l’exception de l’ĂȘtre dont l’Écriture dit : « Et sa femme se nommait Mehetabel, fille de Matred, qui Ă©tait fille de Mezaab. »

C’Ă©tait le seul ĂȘtre primitif qui pouvait exister, parce qu’il Ă©tait composĂ© de mĂąle et de femelle, tel un dattier qui ne rĂ©ussit que quand la femelle est plantĂ©e Ă  cĂŽtĂ© du mĂąle. Bien que cet ĂȘtre ait pu subsister dans les mondes primitifs en raison de sa formation de mĂąle et femelle unis, il n’a pu arriver Ă  la perfection qu’aprĂšs la formation de l’homme. Nous avons appris que, lorsque la TĂȘte blanche voulut glorifier son Nom, elle fit sortir de la LumiĂšre primitive une Ă©tincelle qui se rĂ©pandit dans trois cent soixante-dix directions. De cette Ă©tincelle, sortit un air pur et Ă©lastique. Au milieu de cet air se leva une TĂȘte puissante qui se rĂ©pandit dans les quatre directions du monde. Ainsi, cet air pur, formĂ© de l’Ă©tincelle, entoure la TĂȘte, mais il est le plus cachĂ© de l’Ancien des temps. Cet air est entourĂ© de feu et d’air ; l’air pur repose au-dessus du feu et de l’air ordinaire. Le feu dont il est question ici n’est pas un feu ordinaire, mais le feu dont l’air est chargĂ© et qui Ă©claire deux cent soixante-dix mondes ; c’est un feu de rigueur, et c’est pourquoi la TĂȘte porte le nom de « TĂȘte puissante » ; elle embrasse neuf mille fois dix mille mondes, tous entourĂ©s et soutenus par l’air pur. Cette TĂȘte reçoit une RosĂ©e de la TĂȘte blanche dont elle est toujours pleine. C’est cette RosĂ©e qui ressuscitera les morts. La RosĂ©e a deux couleurs : en sortant de la TĂȘte blanche, elle est blanche ; mais quand elle a passĂ© par la TĂȘte de la « Petite Figure », on y aperçoit aussi du rouge, tel un bdellium oĂč le rouge est mĂȘlĂ© au blanc. C’est pourquoi l’Écriture dit : « Et beaucoup de ceux qui dorment sous la terre se rĂ©veilleront, les uns pour la vie Ă©ternelle, et les autres pour l’opprobre et pour la honte Ă©ternelle. » Se rĂ©veilleront pour la vie Ă©ternelle ceux qui sont dignes de la RosĂ©e blanche qui vient de l’Ancien des temps, de la « Grande Figure », et se rĂ©veilleront pour l’opprobre et la honte Ă©ternelle ceux qui sont dignes de la RosĂ©e rouge qu’on aperçoit Ă  la « Petite Figure ». Et pourtant, la RosĂ©e renferme une couleur et l’autre, ainsi qu’il est Ă©crit : « Car ta rosĂ©e est la rosĂ©e des lumiĂšres. » L’Écriture parle de deux lumiĂšres ; car la RosĂ©e qui tombe chaque jour sur le « Verger des pommiers » est Ă  la fois rouge et blanche. La TĂȘte est Ă©clairĂ©e d’un cĂŽtĂ© et de l’autre, et l’air pur qui sort de la TĂȘte et qui Ă©claire la « Petite Figure » remplit cent cinquante fois dix mille mondes. De lĂ  vient le nom de « Petite Figure ». Au moment opportun, la « Petite Figure » en contemplant la Face de l’Ancien des anciens redevient « Grande Figure » pour le salut du monde. De cette TĂȘte, sort un rayon qui illumine ceux d’en bas. « Et on apportait un tribut Ă  l’Ancien des temps lors du dĂ©nombrement ; [136b] le demi-sicle qu’on offrait par tĂȘte constituait ce tribut. »

Idra Rabba Kadisha 2

Dans la boĂźte crĂąnienne, il existe trois cavitĂ©s dans lesquelles repose le cerveau recouvert d’une mince membrane (pie-mĂšre). Le Cerveau de la « Petite Figure » n’est pas entourĂ© de la membrane solide (dure-mĂšre), comme celui de l’Ancien des temps. Ce cerveau se bifurque en trente-deux sentiers qu’il Ă©claire, ainsi qu’il est Ă©crit : « Et un fleuve sort de l’Éden… » Nous avons appris que, dans les trois cavitĂ©s de la boĂźte crĂąnienne, prend naissance une source qui coule vers les quatre directions et que, du Cerveau lui-mĂȘme, les trente-deux sentiers de sagesse prennent leur point de dĂ©part. La deuxiĂšme cavitĂ© du crĂąne contient une source Ă  laquelle conduisent cinquante portes ; et ces portes sont symbolisĂ©es parles cinquante jours de la Loi, par les cinquante annĂ©es de la pĂ©riode jubilaire et parles cinquante mille gĂ©nĂ©rations sur lesquelles Dieu fera reposer son Esprit. La troisiĂšme cavitĂ© du crĂąne est le siĂšge d’un million de palais, sĂ©jour du savoir, ainsi qu’il est Ă©crit : « C’est la sagesse qui remplit les cellules. » C’est par ces trois parties du cerveau que le corps se soutient ; car le cerveau se rĂ©pand de la tĂȘte dans tout le corps. Une tradition nous apprend que la boĂźte crĂąnienne est couverte de millions de poils noirs emmĂȘlĂ©s et mĂ©langĂ©s ensemble. Les chefs cĂ©lestes et purs, ainsi que les esprits impurs qui pendent le long de ces poils, sont innombrables. C’est de cette rĂ©gion qu’Ă©manent les lois relatives Ă  la puretĂ© et Ă  l’impuretĂ©. Parmi ces poils, il y en a de lisses, et d’autres qui sont durs, offrant des aspĂ©ritĂ©s. Au milieu des cheveux, se trouve un sentier Ă©troit (raie) qui unit la « Petite Figure » Ă  l’Ancien des temps. Ce sentier se divise en six cent treize autres, qui sont les commandements de l’Écriture, ainsi qu’il est Ă©crit : « Toutes les voies du Seigneur sont bonnes et vraies pour ceux qui observent son alliance et ses lois. » Nous avons appris que, du cĂŽtĂ© gauche, des millions de maĂźtres des gĂ©missements sont suspendus Ă  chaque extrĂ©mitĂ© des poils ; du cĂŽtĂ© droit, ce sont les chefs de misĂ©ricorde qui sont attachĂ©s Ă  l’extrĂ©mitĂ© des poils. Le Front de la TĂȘte n’est dĂ©couvert que lorsqu’il s’agit de punir les coupables ; car, dĂšs que le Front se dĂ©couvre, tous les maĂźtres de la rigueur se rĂ©veillent et le monde est en leur pouvoir. [136b] ExceptĂ©, toutefois, Ă  l’heure oĂč la priĂšre d’IsraĂ«l se lĂšve vers l’Ancien des temps. À ce moment, le Front est Ă©galement dĂ©couvert ; sa lumiĂšre Ă©claire la « Petite Figure », et la colĂšre est apaisĂ©e. Il y a un poil sortant du Cerveau, qui ouvre les cinquante Portes ; et les coupables qui ne rougissent pas de leurs actions sont punis, ainsi qu’il est Ă©crit : « Tu as le front d’une courtisane ; tu ne veux pas rougir. » La tradition nous apprend que le Front est dĂ©pourvu de cheveux, afin que l’on puisse le dĂ©montrer aux coupables, et aussi afin que la lumiĂšre du Front de l’Ancien des temps puisse se mĂȘler Ă  celle du Front de la « Petite Figure », Ă  l’heure de la ClĂ©mence.

Les Yeux de la TĂȘte diffĂšrent des autres yeux. L’arc constituant les sourcils est formĂ© de mĂšches de cheveux accumulĂ©es les unes sur les autres. Sept cent mille maĂźtres de la Providence sont suspendus aux cils, et mille quatre cents fois dix mille sont suspendus aux sourcils ; et quand l’Ancien des temps relĂšve ses cils, il ressemble Ă  un homme qui se rĂ©veille du sommeil et qui ouvre les yeux. L’Écriture dite : « Ses yeux sont comme les colombes auprĂšs des ruisseaux, se lavant dans du lait. » Ce « lait » dĂ©signe le blanc de l’ƒil cĂ©leste qui est l’indice de la ClĂ©mence. C’est pourquoi David disait : « RĂ©veille-toi. Pourquoi dors-tu ? RĂ©veille-toi, ĂŽ Seigneur. » Il voulait que l’Ancien des temps ouvrĂźt les yeux et en montrĂąt le blanc qui est l’indice de la ClĂ©mence.

Quand les Yeux ne sont pas ouverts, les maĂźtres des rigueurs dominent, et IsraĂ«l est soumis aux autres peuples ; mais lorsqu’il ouvre ses Yeux, la bontĂ© et la misĂ©ricorde rĂšgnent sur IsraĂ«l, et les autres peuples sont chĂątiĂ©s. Les couleurs rouge, noire et jaune sont toujours visibles dans l’Ɠil, tandis que le blanc n’est visible que quand rĂšgnent les « sept yeux de la Providence » qui sortent [137a] de la pupille, ainsi qu’il est Ă©crit : « Il y a sept yeux sur cette unique pierre. » De la pupille, sortent sept anges messagers qui rĂ©pandent des gerbes de feu du cĂŽtĂ© nord et parcourent le monde pour faire connaĂźtre les pĂ©chĂ©s des hommes, ainsi qu’il est Ă©crit : « Ce sont lĂ  les sept yeux du Seigneur qui parcourent toute la terre. » De la partie jaune de l’ƒil, sortent sept anges supĂ©rieurs qui parcourent le monde pour examiner les bonnes et les mauvaises Ɠuvres de l’homme, ainsi qu’il est Ă©crit : « Car ses yeux sont tournĂ©s vers les voies de l’homme dont il voit tous les pas. » Le blanc est fait pour attirer le bien sur IsraĂ«l, et le rouge pour punir ceux qui les oppriment, comme il est dit : « Et le Seigneur dit : J’ai vu, j’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte. » « J’ai vu, j’ai vu… » pour faire le bien Ă  IsraĂ«l : « J’ai vu… » pour punir ceux qui l’oppriment. Et ailleurs, il est Ă©crit : « RĂ©veille-toi, Seigneur. Pourquoi dors-tu ? RĂ©veille-toi. » Le mot « rĂ©veille-toi » est rĂ©pĂ©tĂ©, car il y a deux regards : celui de la misĂ©ricorde et celui du chĂątiment. La premiĂšre couleur de l’ƒil est le rouge, qui fait le tour des autres couleurs. La deuxiĂšme est le noir, — telle la pierre qui Ă©merge de l’OcĂ©an tous les mille ans ; et, lorsqu’elle Ă©merge des eaux, la mer est soulevĂ©e et le LĂ©viathan s’agite. La couleur noire de l’ƒil contient toutes les nuances du noir ; elle est entourĂ©e d’un lisĂ©rĂ© rouge. La troisiĂšme couleur est le jaune qui renferme toutes les nuances de cette couleur. Il est encerclĂ© par un lisĂ©rĂ© noir d’abord, puis par un second lisĂ©rĂ© rouge. Lorsque l’ƒil s’ouvre, le blanc seul apparaĂźt, les autres couleurs disparaissent. Le rouge et le noir, qui sont unis, disparaissent lorsque le blanc se montre, comme il est Ă©crit : « Tes dents sont comme les troupeaux rĂ©unis qui viennent d’ĂȘtre lavĂ©s. » (Couleur blanche.) Elles sont toutes unies. Et les justes, grĂące Ă  leur sagesse, verront l’ƒil du Saint suprĂȘme. Les Yeux sont ouverts tantĂŽt pour le salut du monde, et tantĂŽt pour sa perte. TantĂŽt l’Écriture dit : « Ouvre les yeux et considĂšre notre dĂ©solation. » Ici les yeux sont ouverts pour le salut du monde. Ailleurs, l’Écriture dit : « Tes yeux verront JĂ©rusalem, demeure tranquille, tente qui ne chancellera pas, dont les pieux ne seront jamais arrachĂ©s… » Nous avons appris dans le Livre Occulte: pourquoi appelle-t-il ici JĂ©rusalem « demeure tranquille », alors qu’ailleurs il l’appelle « demeure de justice » ? Une ville de justice n’est pas une ville de repos ! « Demeure tranquille » fait allusion Ă  l’Ancien des jours, dont l’ƒil est tranquille (Ɠil de misĂ©ricorde). C’est pourquoi le mot « Enekha » est Ă©crit sans Yod, comme si c’Ă©tait un singulier. JĂ©rusalem s’appelle aussi « ville de justice », parce que la rigueur y rĂšgne plus qu’ailleurs ; la rigueur et la clĂ©mence s’y trouvent donc rĂ©unies. Mais, dans les temps Ă  venir, Ă  l’Ă©poque messianique, il n’y aura qu’un seul Ɠil, l’ƒil de l’Ancien des anciens, l’Ɠil de misĂ©ricorde, ainsi qu’il est Ă©crit : « Je te rassemblerai par la grande misĂ©ricorde », celle de l’Ancien des anciens, car celle de la « Petite Figure » est dite « misĂ©ricorde », simplement. [137b] Une tradition nous apprend que deux larmes sont suspendues aux deux parties de l’ƒil, le rouge et le blanc ; et, quand le Saint des saints est touchĂ© de compassion pour IsraĂ«l, il laisse tomber ces deux larmes dans le grand OcĂ©an de la Sagesse suprĂȘme d’oĂč sort la misĂ©ricorde.

Nous avons appris dans le Livre Occulte que le Nez de la « Petite Figure » est la caractĂ©ristique de tout le Visage. C’est Ă  ce Nez que s’appliquent les paroles de l’Écriture : « La fumĂ©e de ses narines s’est Ă©levĂ©e en haut ; un feu dĂ©vorant est sorti de sa bouche, et des charbons en ont Ă©tĂ© allumĂ©s. » L’Écriture parle de fumĂ©e, de feu et de charbon, car il n’y a point de fumĂ©e sans feu, ni de feu sans fumĂ©e. Quand ces trois sont unis ensemble, les anges de la rigueur se rĂ©unissent. Mille quatre cents fois dix mille chefs de rigueur sont suspendus Ă  chacune des Narines ; et quand la fumĂ©e en sort, [138a] la rigueur commence Ă  sĂ©vir dans le monde. Et qui empĂȘche le Nez de projeter constamment de la fumĂ©e ? C’est le Nez de l’Ancien sacrĂ© appelĂ© « Patient » (littĂ©ralement : qui retient longtemps la respiration par le nez). C’est pour cette raison qu’entre les deux noms JĂ©hovah, il y a une marque de sĂ©paration, comme c’est le cas lorsque l’Écriture rĂ©pĂšte deux fois le nom Abraham, Jacob ou Samuel, pour nous indiquer que les deux dĂ©nominations dĂ©signent une seule et mĂȘme personne. Seul le terme « MoĂŻse MoĂŻse » n’a pas de marque de sĂ©paration, parce qu’Ă  sa naissance MoĂŻse Ă©tait dĂ©jĂ  parfait, ainsi qu’il est Ă©crit : « Et elle vit qu’il Ă©tait bon. » D’autre part, Abraham, Jacob et Samuel Ă©taient plus parfaits Ă  la fin de leur vie qu’au commencement. Quand l’Écriture dit : « JĂ©hovah, JĂ©hovah », elle sĂ©pare les deux noms par la marque de sĂ©paration, afin de nous indiquer que l’un est plus misĂ©ricordieux que l’autre. Et MoĂŻse invoque deux fois JĂ©hovah, afin de faire descendre la misĂ©ricorde de l’Ancien des jours dans la « Petite Figure ». Ainsi qu’on nous l’a appris, MoĂŻse Ă©tait tout-puissant, puisqu’il faisait descendre les voies, de misĂ©ricorde ici-bas. Quand l’Ancien des jours se rĂ©vĂšle dans la « Petite Figure », la misĂ©ricorde rĂšgne dans le monde, la colĂšre qui sort du Nez s’apaise, et il n’y a ni fumĂ©e ni feu. Nous avons appris que, de l’une des Narines, sort une fumĂ©e qui se rĂ©pand jusqu’au grand abĂźme, et que de l’autre, un feu Ă©mane, qui embrase quatorze cents mondes du cĂŽtĂ© gauche. C’est le feu qui est appelĂ© « Feu de Dieu » et qui ne s’apaise que par le feu de l’autel, ainsi qu’il est Ă©crit : « Et JĂ©hovah sentit l’odeur agrĂ©able. » Tout dĂ©pend du Nez. Quand la Bible emploie les expressions : « Et le nez de JĂ©hovah s’enflamma » ; « Mon nez s’enflammera, etc. », il s’agit du Nez de la « Petite Figure », et non de celui de l’« Ancien des jours ».

Lire la suite

Plus de textes du Zohar :

Idra Rabba Kadisha 2. Le Zohar, traduction de Jean de Pauly, éditions Maisonneuve & Larose.

Image by Thanks for your Like ‱ donations welcome from Pixabay

Rejoindre la Communauté d'EzoOccult sur Facebook

Le Groupe Facebook a pour but de réunir les lecteurs du site et de la page afin d'échanger sur les sujets qui nous tiennent à coeur.

Cet article vous a plu ? N'hĂ©sitez pas Ă  vous abonner Ă  notre lettre d'information pour ĂȘtre tenu au courant de nos publications.

S’abonner
Notifier de
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires