Sepher Yetzirah introduction de Wynn Westcott

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Sepher Yetzirah introduction par Wynn Westcott

Le Sepher Yetsirah, ou Livre de la Formation, est peut-ĂȘtre l’un des plus anciens traitĂ©s rabbiniques de philosophie Kabbalistique qui nous soient parvenus. L’intĂ©rĂȘt majeur pour la Kabbale hĂ©braĂŻque, ses modes de pensĂ©e & ses doctrines ayant diminuĂ© ces derniĂšres annĂ©es, ceci m’a poussĂ© Ă  traduire des traitĂ©s Ă  partir du texte hĂ©breu original en leur adjoignant les versions latines des maĂźtres mĂ©diĂ©vaux ; j’ai Ă©galement publiĂ© une Introduction Ă  la Kabbalah qui peut ĂȘtre d’un certain intĂ©rĂȘt pour les Ă©tudiants.

Trois livres importants du Zohar, ou Livre de la Splendeur qui constitue une source majeure d’enseignements kabbalistiques, ont Ă©tĂ© traduits en anglais par S.L. MacGregor Mathers ; le Sepher Yetsirah en version anglaise est un compagnon presque incontournable de ces dissertations : en rĂ©alitĂ©, les deux livres s’expliquent mutuellement.

Sepher Yetzirah, introduction de Wynn Westcott
Le Cube de Metatron – Sepher Yetzirah, introduction de Wynn Westcott

Le Sepher Yetzirah, bien que son nom signifie « Livre de la Formation », n’est en aucune maniĂšre une narration de la CrĂ©ation, ou un substitut Ă  la GenĂšse, mais c’est un antique et instructif livre philosophique traitant d’un aspect de l’origine de l’univers et de l’humanitĂ©, un aspect archaĂŻque & essentiellement hĂ©breu. La rĂ©union des processus de la crĂ©ation en un arrangement Ă  la fois alphabĂ©tique et numĂ©ral ne se retrouve que chez les auteurs sĂ©mitiques.

L’attention doit ĂȘtre attirĂ©e vers cette particularitĂ© essentielle de la langue hĂ©braĂŻque : l’inextricable et nĂ©cessaire association des lettres et des nombres, chaque lettre suggĂ©rant un nombre & chaque groupe de lettres vĂ©hiculant une signification numĂ©rique aussi cruciale que sa signification littĂ©rale.

Les principes kabbalistiques consistant en un renversement des lettres hĂ©braĂŻques et leur substitution par d’autres selon des combinaisons dĂ©finies doivent Ă©galement ĂȘtre Ă©tudiĂ©s et gardĂ©s Ă  l’esprit. C’est sur ces principes que l’initiative de « travail sur le terrain » de cette dissertation repose. Ces principes se retrouvent au fil des traitĂ©s kabbalistiques qui se sont succĂ©dĂ©s dans le temps, nombre d’entre eux Ă©tant collectĂ©s dans un unique volume connu comme le Zohar, ouvrage traitant principalement des dignitĂ©s essentielles de la DivinitĂ©, des Émanations qui en sont issues, de la doctrine des Sephiroth, des figures du Microprosope et du Macroprosope et de la doctrine de la rĂ©incarnation.

Le Sepher Yetzirah, quant Ă  lui, traite essentiellement de notre univers et du Microcosme. A ce sujet, les opinions des rabbins kabbalistes hĂ©breux et de mystiques contemporains doivent ĂȘtre briĂšvement examinĂ©es.

L’intĂ©ressante citation qui suit est de Rabbi MoĂŻse Botarel qui a Ă©crit son fameux Commentaire en 1409 : 

« C’est Abraham notre PĂšre – bĂ©ni soit-il – qui a Ă©crit ce livre afin de condamner la doctrine des sages de son temps qui Ă©taient incrĂ©dules quant au dogme suprĂȘme de l’UnitĂ©. Du moins, ceci Ă©tait l’opinion de Rabbi Saadiah – bĂ©ni soit-il – comme cela est Ă©crit dans le premier chapitre de son livre La Pierre des Philosophes. Voici ses propres mots : Les sages de Babylone attaquĂšrent Abraham sur sa foi ; car ils Ă©taient contre lui alors qu’eux mĂȘmes Ă©taient divisĂ©s en trois sectes. La premiĂšre pensait que l’Univers Ă©tait sujet au contrĂŽle de deux forces opposĂ©es, l’une n’existant que pour dĂ©truire l’autre, ceci est le dualisme ; les dualistes tiennent qu’il n’y a rien de commun entre l’auteur du mal et l’auteur du bien. La seconde admettait Trois Grandes Puissances ; deux d’entre elles comme dans le premier cas et une troisiĂšme Puissance dont la fonction Ă©tait de donner raison Ă  l’un ou Ă  l’autre, un arbitre suprĂȘme. La troisiĂšme secte ne reconnaissait aucun dieu hormis le Soleil, dans lequel elle reconnaissait l’unique principe de l’existence. »

Rabbi Judah Ha Levi (qui naquit vers 1120), dans sa description critique de ce traitĂ©, Ă©crivait : « Le Sepher Yetzirah nous enseigne l’existence d’un Unique Pouvoir Divin en nous dĂ©montrant que dans la variĂ©tĂ© et la multiplicitĂ© il y a UnitĂ© et Harmonie, et qu’une telle concorde universelle ne peut provenir que du rĂšgne d’une UnitĂ© SuprĂȘme ».

Selon Isaac Myer dans sa Qabbalah (p.159), allusion est faite au Sepher Yetzirah dans les Ă©crits d’Ibn Gebirol de Cordoue, communĂ©ment appelĂ© Avicebron, qui mourut en 1070 de notre Ăšre.

Eliphas Levi, le célÚbre occultiste français, écrivit du Sepher Yetzirah, dans son Histoire de la Magie, p.54 :

« Le Zohar est une source d’illumination, le Sepher Yetzirah est une Ă©chelle formĂ©e de vĂ©ritĂ©s. En lui sont expliquĂ©s les 32 signes absolus des sons, nombres et lettres : chaque lettre reproduit un nombre, une idĂ©e et une forme ; afin que les mathĂ©matiques soient Ă  mĂȘme de fournir des applications aux idĂ©es et aux formes non moins rigoureuses qu’aux nombres, par une exacte proportion et une correspondance parfaite. Par la science du Sepher Yetzirah l’esprit humain est fixĂ© sur la vĂ©ritĂ©, et la raison, et il est capable de prendre en compte les dĂ©veloppements possibles de l’intelligence par les Ă©volutions des nombres. Le Zohar reprĂ©sente la vĂ©ritĂ© absolue, & le Sepher Yetzirah fournit les moyens de l’atteindre, de se l’approprier et de l’utiliser ».

Eliphas Levie, Histoire de la Magie, p.54.

À un autre endroit, Eliphas Levi Ă©crit :

« Le Sepher Yetzirah & l’Apocalypse sont les chefs-d’Ɠuvre de l’Occultisme ; ils contiennent plus de sagesse que de mots ; leur expression est tout aussi figurative et poĂ©tique, et en mĂȘme temps aussi exacte que les mathĂ©matiques ».

Dans le volume titrĂ© La Kabbale de l’Ă©minent universitaire Adolphe Franck, il y a un chapitre sur le Sepher Yetsirah. Il Ă©crit ce qui suit :

« Le Livre de la Formation contient, je ne dirais pas un systĂšme physique, mais une cosmologie qui a pu ĂȘtre conçue Ă  une Ă©poque et dans un pays habituĂ© Ă  expliquer tous les phĂ©nomĂšnes par une action directe de la Cause PremiĂšre […] Sa forme est simple et grave; il ne s’y trouve aucune dĂ©monstration ou argument, mais il consiste plutĂŽt en une sĂ©rie d’aphorismes, soigneusement groupĂ©s et qui ont tous la concision des plus anciens oracles ».

Dans son analyse du Sepher Yetzirah, il ajoute :

« Le Livre de la Formation, mĂȘme s’il n’est pas trĂšs volumineux, et s’il ne nous Ă©lĂšve pas non plus vers les rĂ©gions les plus hautes de la pensĂ©e, nous offre cependant un composition trĂšs homogĂšne & d’une rare originalitĂ©. Les nuages que l’imagination du commentateur ont rĂ©uni autour de lui, seront dissipĂ©s, si nous y cherchons, non pas les mystĂšres de l’ineffable sagesse, mais un essai de doctrine raisonnĂ©e, construite sur l’entendement, un effort pour comprendre le plan de l’univers et cerner le lien entre le principe commun et tous les Ă©lĂ©ments qui sont autour de nous ».

« Le dernier mot de ce systĂšme est la substitution de l’UnitĂ© divine absolue Ă  toute idĂ©e de Dualisme, contre cette philosophie paĂŻenne qui voyait dans la matiĂšre une substance Ă©ternelle dont les lois n’Ă©taient pas en accord avec la VolontĂ© Divine, et contre la Doctrine biblique, qui par l’idĂ©e de CrĂ©ation postule deux choses, l’Univers et Dieu en tant que deux substances absolument distinctes l’une de l’autre ».

« En fait, dans le Sepher Yetzirah, Dieu considĂ©rĂ© comme Infini et consĂ©quemment Être indĂ©finissable, Ă©tendu en toutes choses par son pouvoir et son existence, bien qu’au-dessus d’eux, n’est pas en-dehors des nombres, sons et lettres – les principes et lois gĂ©nĂ©rales que nous reconnaissons ».

« Chaque Ă©lĂ©ment a sa source dans une forme plus Ă©levĂ©e, et toutes les choses ont leur origine commune dans le Verbe (Logos), le Saint Esprit… Ainsi Dieu est Ă  la fois, dans le sens le plus Ă©levĂ©, la matiĂšre et la forme de l’univers. Bien qu’Il ne soit pas seulement cette forme : car rien ne peut exister ou existe en dehors de Lui ; Sa substance est le fondement de tout, et toutes choses portent Son empreinte et sont des symboles de Son Intelligence ».

La tradition hĂ©braĂŻque accorde aux parties les plus anciennes parties du Zohar une date antĂ©rieure Ă  la construction du Second Temple, mais Rabbi SimĂ©on bar YochaĂŻ, qui a vĂ©cu sous le rĂšgne de l’empereur Titus vers 70-80 de notre Ăšre, est considĂ©rĂ© comme l’auteur de ces Ă©crits & Rabbi MoĂŻse de LĂ©on, de Guadalajara en Espagne, qui est mort en 1305, a certainement reproduit et publiĂ© le Zohar.

Ginsburg, parlant des doctrines zohariques de l’ « AĂŻn Soph », dit qu’elles Ă©taient inconnues jusqu’au 13Ăš siĂšcle ; il ne nie pas l’antĂ©rioritĂ© du Sepher Yetzirah mais dans celui-ci, il n’est pas question de l’AĂŻn Soph Aur ni de l’AĂŻn Soph. Je pense cependant que cette omission n’est pas la preuve que la doctrine de l’AĂŻn Soph Aur et de l’AĂŻn Soph n’existaient pas encore, car il est raisonnable de supposer que le Sepher Yetzirah est un volume assignĂ© au Monde Yetziratique, le troisiĂšme des Mondes kabbalistiques de l’Émanation, alors que le Ash Metzareph concerne le Monde d’Assiya, le quatriĂšme ou Monde le plus bas des Coques, et est un traitĂ© d’alchimie ; quant au Sepher DiTzedioutha, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une Oeuvre Atziluthique, traitant des Emanations de la DĂ©itĂ© ; et il existe sans doute une quatriĂšme Ɠuvre assignĂ©e au Monde de Briah, mais je n’ai pas Ă©tĂ© capable de l’identifier. Le Talmud babylonien et le Talmud de JĂ©rusalem se rĂ©fĂšrent tous deux au Sepher Yetzirah. Leur traitĂ© Sanhedrin mentionne trĂšs certainement le Livre de la Formation ainsi qu’une Ɠuvre similaire ; et Rashi dans son commentaire sur le traitĂ© Erubin considĂšre cela comme une donnĂ©e historique fiable.

D’autres indices historiques sont donnĂ©s par Saadya Gaon, qui mourut en 940, et Judah Ha Levi, 1150 de notre Ăšre ; tous les deux en ont parlĂ© comme d’une Ɠuvre ancienne. Quelques critiques modernes l’ont attribuĂ© Ă  Rabbi Akiba qui a vĂ©cu au temps de l’empereur Hadrien, vers 120 de notre Ăšre et qui a perdu la vie en prenant fait et cause pour la faux messie Barchocheba ; d’autres suggĂšrent qu’il a Ă©tĂ© Ă©crit vers 200 de notre Ăšre. Graetz cependant l’attribue aux temps gnostiques, vers le troisiĂšme ou quatriĂšme siĂšcle de notre Ăšre, et Zunz en parle comme d’une Ɠuvre post Talmudique appartenant Ă  la pĂ©riode GĂ©onim, vers 700-800 de notre Ăšre ; Rubinsohn, dans sa Bibliotheca Sacra, en parle comme n’Ă©tant que de simples idĂ©es sans aucun fondement.

Les Talmuds ont été collectés en un ensemble cohérent et imprimés à Venise vers 1520.

Le Zohar a été imprimé à Mantoue en 1558; puis à Crémone en 1560 et à Lublin en 1623 ; une quatriÚme édition par Knorr von Rosenroth à Sulzbach en 1684. Certaines parties ne sont pas aussi anciennes car les Croisades sont mentionnées dans un chapitre.

Six éditions hébraïques du Sepher Yetzirah ont été collectées et imprimées à Lemberg en 1680. La plus ancienne de ces six était celle de Saadyah Gaon. Il existe encore trois versions latines, celle de Guillaume Postel, celle de Johann Pistorius & une troisiÚme par Johannes Stephanus Rittangelius. Cette derniÚre offre à la fois la version hébraïque et la version latine et aussi les « Trente-deux sentiers » en supplément.

Il existe une traduction allemande par Johann Friedrich von Meyer, datĂ©e de 1830 ; une version d’Isidor Kalish dans laquelle il a reproduit de nombreuses annotations de grande valeur de Meyer ; une Ă©dition en français par Papus, de 1888 ; une Ă©dition en français par Mayer Lambert de 18911, avec les commentaires arabes de Saadyah Gaon ; et une Ă©dition anglaise par Peter Davidson de 1896, laquelle est suivie des « 50 Portes de l’Intelligence » et les « 32 Sentiers de la Sagesse ».

L’Ă©dition que j’en propose aujourd’hui est celle des anciens codex hĂ©breux traduits en anglais et complĂ©tĂ©s par les versions latines de Pistorius, Postellus et Rittangelius, en suivant ce dernier plutĂŽt que les anciens commentateurs.

Les Ă©tudiants peuvent se rĂ©fĂ©rer Ă  la Bibliotheca magna Rabbinica de Bartoloccio de Cellerio, Rome, 1678-1692, Ă  Basnage, Histoire des Juifs, 1708 et Ă  la Doctrine et LittĂ©rature de la Kabbale de A.E. Waite. J’ai Ă©galement examinĂ© de maniĂšre superficielle les copies suivantes du Sepher Yetsirah en hĂ©breu :

  1. Une version par Saadiah, Ab. ben David, et trois autres, Mantoue, 1562, 4to ;
  2. Une version accompagnée du commentaire de Rabbi Abraham F. Dior, Amsterdam, 1642, 4to ;
  3. Une version incluant la préface de M. ben J. Chagiz, Amsterdam, 1713, 16mo ;
  4. Une version de Constantinople, 1719 ;
  5. Une version Zolkiew, 1745, 4to ;
  6. Une version de MoĂŻse ben Jacob, Zozec, 1779, 4to ;
  7. Une version Grodno, 1806, 4to ;
  8. Une version Dyhernfurth, 1812, 8vo ;
  9. Une version Salonica, 1831, 8vo ;
  10. Une copie MS. Datée de 1719, du British Museum.

J’ajoute ici les titres complets des trois versions latines que l’on trouve Ă  la BibliothĂšque du British Museum :

  • Abrahami Patriarchae Liber Jezirah sive Formationis Mundi, Patribus quidem Abrahami tempora praecedentibus revelatus, sed ab ipso etiam Abrahamo expositus Isaaco, et per pro prophetarum manus posteritati conservatus, ipsis autem 72 Mosis auditoribus in secundo divinae veritatis loco, hoc est in ratione, quoe est posterior authoritate, habitus. Parisiis, 1552 ;
  • Gulielmus Postellus : Id est Liber Jezirah, qui Abrahamo, Patriarchae adscribitur, una cum Commentario Rabbi Abraham F.D. super 32 semitis Sapientiae, a quibus Liber Jezirah incipit: Translatus et notis illustratus a Joanne Stephano Rittangelio, Ling. Orient. in Elect. Acad. Regiomontana Prof. Extraord, Amstelodami, 1642 ;
  • Dans l’ouvrage de Tomas Primus Artis Cabalisticae hoc est reconditae theologiae et philosophiae scriptorum, Basileae 1587, on trouve le Liber de Creatione Cabalistinis, Hebraice Sepher Jezira ; Authore Abrahamo. Successive filiis ore traditus. Hinc jam rebus Israel inclinatis ne deficeret per sapientes Hierusalem arcanis et profundissimis sensibus literis commendatus. Johannes Pistorius.

Le Sepher Yetzirah comprend 6 chapitres et 33 paragraphes distribués de cette maniÚre : le premier chapitre en compte 12 puis les autres 5, 5, 4, 3 et 4.

Dans quelques versions les paragraphes ou sujets sont arrangĂ©s de maniĂšre diffĂ©rente. Le plus ancien titre porte, en outre, les mots « Les Lettres de notre PĂšre Abraham » ou « Écrits par le patriarche Abraham » et l’on en parle comme tel dans nombre d’ouvrages d’autoritĂ©s mĂ©diĂ©vales, mais cette origine est sans aucun doute fabuleuse, bien que peut-ĂȘtre moins improbable que l’auteur du Livre d’Enoch, mentionnĂ© par Saint Jude, dont deux copies manuscrites en langue Ă©thiopienne furent sauvĂ©es des sauvages d’Abyssinie en 1773 par le grand voyageur James Bruce.

En essence cette Ɠuvre fut, sans aucun doute, la cristallisation par un auteur de siĂšcles de traditions et il a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement complĂ©tĂ© par d’autres auteurs qui l’ont Ă©galement revus. En ce qui concerne quelques-unes de ces additions qui furent rejetĂ©es par les Ă©tudiants mĂ©diĂ©vaux, je ne les ai pas incorporĂ©es dans le texte, prĂ©fĂ©rant prĂ©senter dans ce volume uniquement le texte occulte original, sur lequel de grandes autoritĂ©s hĂ©braĂŻques, allemandes, jĂ©suites etc. ont Ă©crit de longs commentaires, mais sans parvenir Ă  l’expliquer de maniĂšre satisfaisante. Kalisch, parlant de ces commentaires, dit :

« Ils ne contiennent rien de plus qu’un ensemble d’explications arbitraires et de distorsions sophistiquĂ©es des versets, des notions astrologiques, des superstitions orientales, un jargon mĂ©taphysique, de mauvaises connaissances de la physique, et aucune Ă©lucidation correcte de cet ancien livre ».

Kalisch, cependant, n’Ă©tait pas un occultiste ; ces commentaires sont si Ă©tendus qu’ils demandent des annĂ©es d’Ă©tudes, et je n’ai aucune hĂ©sitation Ă  confesser que mes recherches Ă  ce sujet n’ont Ă©tĂ© que superficielles.

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Si vous dĂ©sirez en apprendre plus sur la Kabbale, n’hĂ©sitez pas Ă  visiter le site Kabbale en Ligne.

Plus sur le sujet :

Introduction de Wynn Westcott, Ă  sa traduction du Sepher Yetzirah depuis l’original hĂ©breu. 

Traduction par Spartakus FreeMann. Extrait de Sepher Yetsirah.

Ce travail a Ă©tĂ© lu comme ConfĂ©rence devant l’Hermetic Society de Londres, et le docteur Anna Kingsford, son prĂ©sident, au printemps 1886.

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